Nissan a concocté une nouvelle génération de sa sportive série Z. Elle semble vouloir rapidement tourner la page des dernières 350Z /370Z et revenir aux modèles tant appréciés de la série Z aux accents rétro. De la 300ZX des années 90 à la 240Z des années 70.
Electrification ?
Commençons tout de suite par ce qui se trouve sous le capot. Il s'agit d'un bloc 3 litres V6 gavé par deux turbos. Il développe 400 ch et 475 Nm de couple. Dispose-t-il d'un soutient hybride ou d'une prise de recharge ? Pas question ! Cette Nissan semble ignorer l'obsession électrique de notre époque. Encore mieux : elle propose une boîte automatique à neuf rapports, mais de série, c'est vous qui devrez passer les six vitesses manuellement. Un système gérant automatiquement le double débrayage permet un passage des rapports plus aisé avec la délicatesse nécessaire et le respect de la mécanique. L'arbre de transmission depuis la boîte de vitesses vers les roues arrière motrices est en matériau composite, avec de la fibre de carbone pour les versions manuelles.
En termes de suspension, la principale amélioration concerne le choix des amortisseurs, qui permettent un amortissement plus progressif. Le comportement sur mauvais revêtement devrait ainsi être plus prévisible.
Retro-modernisme
Son apparence est étonnamment similaire à celle du Z Proto présenté par la marque l'année dernière. La carrosserie présente des proportions classiques avec un long capot et une ligne de toit inclinée qui se termine par un petit spoiler intégré. La calandre est étonnamment rectangulaire. La forme des projecteurs de phares est une référence directe à la 240Z, alors que les feux arrière sont basés sur ceux de la 300ZX.
L'intérieur ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Un tableau de bord digital y injecte de la modernité, mais en même temps, le haut de la console centrale est agrémenté de cadrans analogiques. Les clients pourront choisir parmi trois thèmes de décoration intérieure, dont deux ne sont pas particulièrement subtils en matière de couleurs.
Plus de puissance que la Toyota Supra
Tout le monde veut bien entendu en connaître les performances, mais s'il est évident que le Z Coupé surpasse son éternelle rivale (une BMW Z4 déguisée), la Toyota Supra, en termes de puissance, on ne peut que spéculer sur les temps d'accélération ou la vitesse de pointe. Le constructeur vise un prix de départ relativement démocratique de 40.000 dollars, en Amérique donc, soit moins de 35.000 euros. Mais il n'y a pas de quoi retenir son souffle en Europe. La carrière européenne du Z Coupé est plutôt incertaine.