Fiat a présenté la troisième génération du Doblo. Il sera commercialisé soit en tant qu’utilitaire ou comme voiture de tourisme. Le modèle est techniquement identique aux Citroën Berlingo, Peugeot Rifter et Opel Combo Life, et est également au catalogue Toyota comme ProAce City Verso. En d'autres termes, le modèle n'apporte rien du tout et doit être considéré avant tout comme un moyen d'atteindre davantage de clients en Italie. Après tout, le réseau de distribution de Fiat y est plus étendu que celui des autres marques.
La Fiat Doblo en version tourisme sera uniquement électrique
Ceux qui espéraient que le Doblo serait disponible en version tourisme avec un moteur essence ou diesel seront déçus. Comme chez Peugeot, Citroën et Opel, il ne sera disponible qu'avec une prise. Cette décision controversée a été prise par la société mère, Stellantis, afin d'éviter les amendes européennes en matière de CO2. Cependant, elle a touché un segment de l’automobile qui était avant tout synonyme de flexibilité et d'accessibilité financière. L'électrification a pour conséquence une augmentation du prix des modèles de l’ordre de 10.000 euros, tandis que le moteur électrique de 136 ch et 260 Nm n'extrait que 280 km d'autonomie (selon le cycle WLTP optimiste) de la batterie de 50 kWh. Seul Toyota propose encore le modèle avec des moteurs conventionnels.
Utilitaires à essence ou au diesel
La version utilitaire du Doblo ne sera pas affectée par les directives européennes draconiennes (qui sont différentes pour les utilitaires légers). Par conséquent, vous pouvez toujours les obtenir avec un 1,2l essence ou un 1,5l diesel.
L'apparence extérieure et la présentation intérieure sont en fait identiques à celles des modèles apparentés français et japonais, à l'exception des badges. Tous les modèles sortent des lignes d’assemblage de la même usine de Vigo, dans le nord de l’Espagne, bien que les volumes y aient chuté de manière spectaculaire depuis l'électrification des versions de tourisme.