Le marché belge des véhicules neufs a continué de ralentir en octobre. Le mois dernier, 33.955 nouvelles voitures ont été immatriculées, soit une baisse de 6,8 % par rapport à octobre 2024. Le recul provient à nouveau principalement du segment des véhicules de socitété, qui est passé de 23.112 à 20.726 immatriculations. Le segment des véhicules privé reste en revanche remarquablement stable avec 13.229 immatriculations, soit à peine moins que les 13.335 de l'année dernière.

En matière de motorisation, l'essence et le tout électrique restent les choix les plus populaires. Avec 38,5 % de parts de marché, l'essence conserve de justesse la tête, mais les voitures électriques la talonnent de près avec 36,4 %. Contrairement à la majorité des pays européens, la Belgique reste un véritable moteur pour la conduite électrique.

Seule Dacia progresse dans le top 10, BMW enregistre une forte baisse

La baisse des ventes dans le segment des véhicules de société se fait fortement ressentir chez les marques automobiles qui, traditionnellement, dédaignent les acheteurs privés. Numéro 1 : BMW. Elle conserve sa position de leader en octobre, mais voit ses chiffres baisser de plus de 35 %. La part de marché de la marque chute désormais à 9,9 %, alors qu'elle était encore supérieure à 14 % il y a un an. Si BMW conserve la tête, c'est uniquement grâce à la tendance générale à la baisse de toutes les marques du top 10 belge. Une seule marque fait exception : Dacia. Avec plus d'une nouvelle voiture sur vingt, elle occupe désormais la quatrième place.

Plus loin dans le classement, deux autres chutes relativement douloureuses : Tesla a perdu près de 69 %. Et pour souligner que la crise chez Porsche est totale : près de 55 % du volume a disparu.

Véhicules utilitaires légers

Après six mois consécutifs de croissance, le segment des véhicules utilitaires légers a enregistré une baisse de 5,8 % en octobre (348 unités en moins). Le bilan sur dix mois reste toutefois positif avec 61.753 immatriculations, soit une hausse de +10,6 % par rapport à la même période en 2024.

Motos et scooters

Le marché des deux-roues motorisés a subi un coup dur en octobre, avec un recul de -24,9 %. Selon la Febiac, il faut toutefois relativiser cette baisse, car le dernier trimestre de 2024 a été exceptionnellement fort en raison d'une ruée avant l'introduction de la norme d'émissions Euro 5+ le 1er janvier 2025. Après dix mois, le segment affiche 23.253 immatriculations, soit toujours 6 % de moins que l'année record 2024.