Cette évolution du moteur 1.5 dCi conserve la système Common Rail de 2e génération, le turbo à géométrie variable multi-ailettes et la pression d’injection de 1 600 bars, mais s’enrichit de développements spécifiques. Des injecteurs 6 trous à commande piézo-électriques remplacent les injecteurs de type « solénoïde » de la version 100 ch. La technologie pièzo fournie par Siemens a notamment permis d’introduire la multi-injection sur ce moteur. La consommation et les émissions polluantes restent ainsi les références de la catégorie : 124g de CO2/km en cycle mixte sur Modus. Sur le plan acoustique, l’introduction d’un double volant amortisseur a permis de supprimer les effets de bourdonnement à bas régime. Le développement d’un carter cylindre à grande face et l’implantation d’un quatrième point de suspension du groupe motopropulseur participent également à cet objectif.
La motorisation 1.5 dCi 105 est disponible avec une nouvelle boîte manuelle à six vitesses. Elle est due au travail en commun des ingénieurs de Renault et de Nissan. Il s’agit du troisième organe mécanique co-développé au sein de l’Alliance (après les deux moteurs essence 1.4 et 1.6 litre). Cette nouvelle boîte mécanique ne remplace aucune boîte de vitesse existante. Avec un couple maximum de 240 Nm, cette nouvelle transmission est destinée aux motorisations essence et diesel de petites et moyennes cylindrées. Le 6e rapport permet d’améliorer le confort de conduite et de réduire la consommation. Si l’étagement plus rapproché des cinq premiers rapports préserve le brio du moteur, le 6e permet d’en réduire le régime, et donc le niveau sonore en vitesse stabilisée. La consommation sur autoroute est également abaissée d’environ 10 % comparée à la boîte J sur un cycle mixte.