Depuis l'introduction de la Série 5 en 1972, BMW a vendu pas moins de 5,55 millions d'unités de ces berlines sportives. Ce modèle joue donc un rôle crucial dans la gamme du constructeur automobile. Et la marque ne l'a pas pris à la légère en développant la nouvelle génération. Au lancement, le choix est à faire entre les 550i (V8 - 407 ch), 535i (306 ch), 528i (258 ch) et 523i (204 ch) en essence et les 530d (224 ch) et 525d (204 ch) pour les Diesel. Une solution d'une exceptionnelle sobriété (5 l/100 km) et puissante (184 ch) avec le quatre cylindres 520d viendra compléter l'offre en juin.

En longueur, la Série 5 d'aujourd'hui mesure un peu moins de 4,9 m, la largeur est de 1,86 m et le modèle mesure de 1,46 m sous la toise. L'empattement est de 2,89 m, le plus long du segment. L'intérieur est presque aussi vaste que celui de la précédente Série 7. Et la finition est encore une fois améliorée, y compris dans le choix des matières. Ainsi, les sièges permettent de faire des centaines de kilomètres derrière le volant tout en restant aussi frais qu'en étant monté à bord. Dans le coffre, la berline dispose de 520 litres d'espace pour les bagages.

Nous avons testé deux versions (535i et 530d) équipées d'une boîte automatique à 8 (oui, huit) rapports, d'une suspension active et de roues arrière directionnelles. Des technologies que l'on retrouve aussi dans le modèle phare du constructeur pour lesquelles, hormis une sensation un peu artificielle, nous ne ferons que des éloges. La transmission automatique est loin d'être amorphe et les changements sont à peine perceptibles, le comportement routier reste contrôlable en situations délicates et, surtout, le confort est amélioré par rapport à la génération précédente sans faire de concessions au dynamisme. Le trois-litres essence turbo réussit le 0 à 100 km/h en 6,1 secondes et consomme 8,4 l/100km. Le trois-litres Diesel se place sous les 6,2 l/100km et accélère de 0 à 100 km/h en 6,3 secondes.