La dernière génération Z4 a fait ses débuts en janvier 2009 au Salon automobile de Détroit. Alors qu'il se présente toujours comme roadster, le Z4 a laissé tomber la toile pour le toit rigide escamotable. Ce qui n'est plus vraiment un roadster. Enfin soit ! BMW a déjà réalisé ce choix pour la Série 3 Cabriolet avec une capote ayant cédé la place à un toit en acier. De plus, pour la Z4, cette solution simplifie la gamme qui ne doit plus proposer un roadster et un coupé puisque le nouveau modèle fait les deux en un. Le roadster Z4 vient d'une riche tradition chez BMW. À la fin des années quatre-vingt, il y a eu la Z1, un roadster particulièrement remarqué, en raison de ces portes descendantes. Ce roadster est lui-même lié aux mémorables 328 et 507. Après le succès de la Z1, les clients sont restés sur leur faim puisqu'aucune Z2 ne vit le jour. En 1995, débarque la Z3 produite en Amérique. Avec une version roadster-coupé en 1998. Au début du millénaire on voit apparaître l'exclusive Z8, un super roadster avec châssis en aluminium et V8 5 litres de 400 ch. Le successeur du best-seller Z3, le Z4 est apparu au salon de Paris à l'automne 2002. Il s'agissait d'une voiture totalement nouvelle élaborée au départ comme roadster. Le coupé arrivera à Francfort 3 ans plus tard, d'abord sous forme de prototype.

La Z4 dernier cri est proposée en trois versions : 2.3i Z4 sDrive (204 ch), Z4 30i sDrive (258 ch) et 35i sDrive Z4 (306 ch). Nous avons roulé avec le moteur de base, associé à la nouvelle boîte 6 vitesses automatique sport, pour un prix de base de 36.400 euros + 2380 euros pour la boîte. La concurrence directe pour la BMW Z4 2.3i sDrive vient de Stuttgart et d'Ingolstadt. Il s'agit de l'Audi TT Roadster 2.0 T FSI adepte de la capote. Elle délivre 200 chevaux et coûte 35.645 €, plus de 2370 € pour la S-Tronic. Chez l'autre concurrent, on a la Mercedes-Benz SLK 200 Kompressor disponible avec un moteur 1800 et 184 chevaux, mais un peu plus chère que notre voiture d'essai de Munich. Coût 40414 € + 2.259 € pour une boîte automatique. Le roadster-coupé Mazda MX5 suit le même principe que la BMW mais plafonne à 160 ch et 31.900 euros. Nous pourrions aussi citer la Alfa Romeo Spider 2.2 (185 ch) et la Nissan 370 Z roadster (V6 3.7 de 331 ch), mais ce ne sont pas vraiment des concurrents directs. Tout comme l'Opel GT 2.0 T de 264 ch sans coffre pour les bagages. Et Porsche ? La Boxster 2.9 avec ses 211 ch est tout près de notre BMW Z4 sDrive 2.3i mais sont prix de base de 49.126 euros majorés de 3146 euros pour la PDK la placent dans une autre catégorie de prix. Encore un peu plus loin se trouve la Lotus Elise SC avec 220 chevaux-vapeur à 50.690 €.

Le roadster BMW Z4 sDrive 2.3i actuel est beaucoup plus agressif, offre plus d'espace et sa finition est bien meilleure. Dans la circulation, elle se montre plus sage, ce qui plaira à un large public sans générer trop de frustration. La boîte automatique y est sans doute pour quelque chose mais nous restons convaincus qu'une boîte manuelle est plus appropriée pour un roadster. L'expérience de conduite propre à la marque est bien là, mais il faut se montrer insistant et adapter les sélecteurs des contrôles dynamique et de stabilité.