Chevrolet Orlando 2.0 TDCI

Chevrolet Orlando 2.0 TDCI
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Par: BV 19-02-2011

Chevrolet commercialisera son Orlando au printemps prochain. C'est en fait le successeur de la Tacuma, né sous l'étoile depuis longtemps disparue de Daewoo. Et c'est bien ainsi, car ce SUV construit en Corée est un produit qui se veut mondial et qui repose sur le châssis des Cruze et Astra. Long de 465 cm, sur 183 de large et 163 de haut, l'Orlando se niche en périphérie supérieure de ce segment automobile. Bien que les développeurs aient en fait opté pour une forme anguleuse que l'on connaît être la plus efficace, avec des proportions favorables entre encombrement extérieur et habitabilité intérieure, ils sont parvenus à dissimuler cette ligne anguleuse derrière une allure assez sûre. Un peu comme un brave type qui se donnerait du genre avec des tatouages et un blouson de cuir...

A l'intérieur, on l'a dit, il y a de la place. 7 places d'ailleurs, mais dans ce cas, il ne faudra pas escompter réjouir les deux adultes coincés sur les minuscules sièges arrière. Mais bon, c'est comme ça sur les voitures rivales aussi. La situation est encore pire pour le coffre qui, dans cette configuration, n'accueille plus que 89 litres. Il monte à 454 litres en mode cinq places assises, et dépasse le mètre cube lorsque tous les sièges sont repliés (sauf les deux de devant bien entendu). L'intérieur est spacieux et fonctionnel, avec de nombreux rangements (dont un coffret secret pour les effets précieux). Dommage que tout cela soit garni de matières plastiques dures et brillantes.

Notez que l'équipement de sécurité est complet : une demi-douzaine d'airbags, des ceintures de sécurité à trois points, des points de fixation Isofix pour les sièges enfants, l'ABS bien sûr, le dispositif régulateur de traction et de stabilité d'assiette... Le comportement routier de l'Orlando est sous-vireur et sans surprise. Le constructeur a ajusté les réglages de son monovolume pour maîtriser les mouvements de la caisse. Hormis lorsque l'Orlando est monté de gigantesques jantes 18 pouces, le filtrage des aspérités est très satisfaisant. Le bloc Diesel (qui développe 130 ou 163 ch), avec boîte automatique ou manuelle à 6 rapports, est suffisamment alerte, consommant au moins 6,0 litres/100 km et surtout très silencieux. À allure constante, on oublie presque qu'il tourne.

Tout comme les autres produits Chevrolet, l'Orlando est estampillé d'un prix de vente attrayant. Le modèle essence (1,8 litre - 141 ch) s'échange déjà pour 18 199 € ; il y a une variante Diesel à 2000 € de plus.


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