Avec l’Ypsilon, Lancia veut offrir une alternative élégante et économique aux acheteurs, qui recherchent le luxe et le confort, mais qui ne les trouvent pas dans une petite voiture. La liste des innovations techniques et des possibilités techniques est longue et ceci pèse inévitablement sur le prix. La finition n’est toutefois pas en rapport avec l’objectif précité ; Lancia a commis trop de fautes, tant dans la finition extérieure, qu’intérieure. Heureusement que ceci ne provoque aucun bruit désagréable, et que l’intérieur demeure silencieux. Pas de critique pour les matériaux utilisés ; une partie est même identique à ceux de la Thesis, située tout en haut de la gamme. L’avant de l’habitacle est agréablement spacieux. Par contre, l’arrière est assez étriqué à la hauteur de la tête et des jambes, à moins de n’y installer que des enfants. Le volume du coffre est également assez limité, avec une capacité de 215l, mais la banquette arrière rabattable et déplaçable compense cette lacune.

Vous n’avez jamais l’impression de rouler dans une voiture compacte grâce au double vitrage du toit et aux instruments intégrés dans la console centrale. Le bruit du moteur diesel est audible, mais pas gênant. La suspension trop souple permet des prises de roulis non négligeables, mais compromet le confort des occupants. Le comportement du moteur diesel ne mérite pourtant pas de critique et l’Ypsilon réagit de façon très alerte lors des sprints intermédiaires à vitesse moyenne. Ceci se conjugue avec une consommation agréablement basse de 4,6l/100km.