Maintenant que le ciel s'éclaircit pour Fiat, le groupe porte son attention sur Alfa Romeo. La marque dynamique du groupe reçoit pour la première fois depuis des années, un nouveau modèle (on oublie volontairement la 8C Competizione à cause de son caractère exclusif). Après avoir été connu sous le nom de code de Junior, cette Alfa a reçu son nom définitif, MiTo, après un feuilleton rocambolesque. Ce prénom souligne le lien entre Milan, où se situe Alfa, et Turin où Fiat a son siège. De plus, elle arrive juste après le lancement de la désormais mythique 8C Competizione.

Nous avons découvert un habitacle soignée avec un mobilier bien agrippé, des matériaux parfaitement dans l'ère du temps et une instrumentation ordonnée et sérieuse. À l'avant, la position assise est bonne, sans plus. Par contre, à l'arrière, les gabarits de plus de 1,65 m se sentiront à l'étroit, d'autant que les petites fenêtres peuvent provoquer un soupçon de claustrophobie. Par contre, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles parce que les équipements de sécurité sont complets avec sept airbags et l'ESP de série (non déconnectable). Et puis, le coffre a un volume respectable de 270 litres. Malheureusement, le seuil de chargement est trop haut.

Nous avons testé la MiTo avec l'excellent 1.4 l turbo de 155 chevaux. Au volant, le comportement se montre vif. Mais, il est dû à un travail de l'électronique. Ce qui se ressent car toujours artificiel. Cette Alfa pointe à 215 km/h et réussit le 0 à 100 en 8,1 s. Des performances suffisantes pour accrocher les trains des meilleures de ce segment. Et dire qu'il y aura prochainement une version GTA. La nouvelle petite Alfa est disponible à partir de 15.000 €, mais la voiture essayée se négociait à 17.900 euros. Elle devra toutefois faire face à une rude concurrence, y compris dans sa propre maison. Mais Alfa est confiant. Nous, nous sommes curieux de voir comment la MiTo s'en sortira.