La reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation est déjà
largement utilisée dans certains pays voisins. Il s’agit d’un système de caméra
qui peut aussi bien être installé de façon mobile (voiture de patrouille) que
fixe (voie d’accès par exemple), qui reconnait automatiquement les plaques en
faisant appel à une ou plusieurs bases de données. Il est principalement
utilisé pour collecter des amendes, détecter des délinquants ou reconnaître les
véhicules en défaut d’assurance. En Belgique son utilisation a été limitée aux
rassemblements de foules et à la lutte contre la criminalité transfrontalière. Mais
maintenant on lui a trouvé autre chose à faire.
La Commission sur la vie privée supervise
Désormais, la police peut également utiliser la reconnaissance automatique de plaque en dehors de ce contexte. Le citoyen souffrant continuellement du syndrome croissant du Big-brother sera apaisé par le fait que la justice doit informer la Commission sur la vie privée pour chacune des utilisations et qu’un rapport doit être publié chaque trimestre indiquant comment et où chaque appareil a été utilisé.