Les salariés de la maison d’enchères Artcurial ont découvert une collection de 60 voitures dans l’Ouest de le France, datant du début de l’Histoire automobile jusqu’aux années septante. Les voitures n’ont pas bougées durant près d’un demi-siècle. Quelques-unes des voitures les plus exclusives et les plus précieuses au monde font partie de la découverte. Des noms de constructeurs comme Bugatti, Hispano-Suiza, Talbot-Lago, Panhard-Levassor, Maserati, Ferrari, Delahaye, Delage, Facel Vega… les uns les plus légendaires que les autres. La valeur s’élève à plusieurs dizaines de millions d’euros.

Propriété d’un entrepreneur français

“des marques plus légendaires les unes que les autres, la valeur s’élève a plusieurs dizaine de millions d'euros”

Tous les véhicules qui ont été découverts, la plupart sous de simples auvents métalliques, certains dans de petits bâtiments externes, étaient la propriété d’un certain Roger Baillon. Un entrepreneur français qui, dans les années cinquante et soixante, fit fortune dans le secteur des transports. Il acheta plus de 110 voitures d’exception en espérant un jour pouvoir les mettre dans un musée. Mais au début des années septante – après un recul considérable de ses affaires – et par la force des choses, il a été obligé de se séparer d’une cinquantaine d’entre elles. Et la restauration des exemplaires restants n’a jamais pu se faire. Pas plus que le musée. Et les autos ont été oubliées. Jusque maintenant.

Enchères durant Retromobile

Les voitures seront toutes exposées durant le Salon Parisien des ancêtres Retromobile. Parmi les modèles, certaines Talbot T26, dont une Grand Sport Coupé carrossée par le légendaire Saoutchik, une Maserati A6G Gran Sport Frua qui vaudrait approximativement un million et une Ferrari 250 GT SWB California Spider (un des quelques 37 exemplaires produits) dont la valeur dépasse les 10 millions. Une auto qui a été retirée de sous une pile de journaux…

Toute cette collection sera vendue aux enchères le 6 février prochain. Toutes dans leurs états d’origine, sans la moindre restauration. Ce sera aux nouveaux propriétaires de décider de conserver les modèles dans leurs jus ou bien de les restaurer.