Audi a une nouvelle R8. Elle est propulsée exclusivement par un V10. Et c’est finalement un peu dommage, car c’est le V8 qui a l’unanimité de la presse professionnelle est considéré comme le plus équilibré et le meilleur à piloter. Le problème c’est qu’il ne se vendait pas bien, ce qui laissait entendre que les gens qui achetaient un tel engin n’attachaient pas nécessairement d’importance à la conduite, mais plutôt aux chiffres qui étaient annoncés. Fini le V8 donc. Mais un nouveau venu fait son apparition en entrée de gamme, bien que ce ne soit pas pour tout de suite. Il est là pour tirer les chiffres d’émissions de CO2 vers le bas. La R8 e-tron ne sera pas en mesure d’accomplir cette mission à elle seule. C’est pourquoi Audi travaille sur une version biturbo.
Le V6?
Les amateurs de borborygmes caverneux produits par la belle quantité de cylindres des moteurs en V, sont en période de vache maigres. On ne peut plus échapper au downsizing. Les petits modèles performants sont pratiquement tous animés par des quatre cylindres et vous ne trouverez plus que des six cylindres là où se trouvaient précédemment des V8. C’est ce qui arrivera lorsque la version RS de la toute nouvelle Audi A4 sera présentée et ce sera également le cas pour la nouvelle R8. Les cylindres manquant seront compensés par la présence d’un turbo.
Non, pas de cinq-en-ligne
Internet est également en proie à des rumeurs sur un cinq-en-ligne. Vous feriez mieux de ne pas trop y croire. C’est un moteur en ligne qui est le plus souvent placé transversalement. Les modifications pour l’intégrer dans la structure de la R8 (avec entre autre un positionnement longitudinal) seraient trop importantes. Ce serait étonnant, car du coup Audi devrait se remettre au travail.