Vous n’entendrez pas d’amateurs de sportives prétendre qu’une vraie voiture doit être équipée d’une transmission aux quatre roues pilotée électroniquement ou posséder plus de logiciels qu’un pc relativement récent. Ceux-là ne jurent que par des icônes à propulsion exigeant un minimum de talent pour se rendre d’un point A vers un point B. A rien ne sert de leur dire que sur papier, une voiture à quatre roues motrices se débrouille mieux que les autres, car ils vous rétorqueront qu’on ne roule pas sur du papier, mais bien sur de l’asphalte et qu’ils ne se sentent pas automatiquement obligés de frimer en comparant les chiffres accoudés à un comptoir.
Meilleur, mais pas forcément plus amusant
Ils représentent malheureusement une race menacée d’extinction et dernièrement les performances sur papier semblent bien plus importantes. Chose que Mercedes a déjà dans le collimateur. Ils savent bien que leurs clients débourseront avec plaisir quelques cents de plus pour une AMG encore un peu plus rapide (d’où l’existence des AMG S). Et c’est là que les quatre roues motrices viennent en aide. La Classe E AMG sortante pouvait au choix être commandée en propulsion ou quatre roues motrices. Pour des raisons de sécurité, vous auriez plutôt opté pour la seconde, mais l’électronique a comblé ce manque depuis plus d’une décennie maintenant. Quoi qu’il en soit, avec la traction intégrale, une AMG est bien plus rapide pour atteindre les 100. C’est un argument qu’évoquent 90% des acheteurs. Par conséquent, le nouvelle E63 AMG (dont vous retrouverez les performances ici) ne sera plus une pure propulsion. N’en déplaise sans doute aux puristes… Mercedes n’en perdra pas le sommeil pour autant. C’est un petit label qu’AMG utilisera pour faire grimper le prix de vente de ses modèles. Un déluge de modèles AMG se dirige donc vers nous. Il a même été question de showroom AMG séparés.