La norme Euro évolue. Cela signifie que les ingénieurs à travers le monde pourront à nouveau se pencher sur les émissions de leurs moteurs. S’il n’y a vraiment pas d’autre alternative (ou bien si c’est plus rentable), il faudra choisir une autre motorisation. Et puisqu’il y a désormais d’autres enjeux que simplement les émissions de CO2, il y a fort à parier que les moteurs vont continuer à rétrécir. Les plus attentifs auront sûrement remarqué qu’avec le facelift de la VW Golf – qui demeure la voiture la plus populaire de notre continent, ce qui est par conséquent significatif – les moteurs essence ont tous un peu prix du volume. Toyota suit l’exemple. La dernière Yaris en date reçoit un moteur essence de 1,5l en remplacement du l’ancien 1,3l.
Sans turbo
Un moteur de 1.496cc qui, sans turbo, développe 111cv et 136Nm. La Yaris gagne en vivacité. Elle est en mesure d’atteindre les 100km/h en 11 secondes au lieu de 11,8 secondes auparavant. Elle devrait aussi être 12% plus propre. Ce qui est bien entendu impossible sans de nouveaux artifices. Surprenant : Toyota opte pour un taux de compression plus élevé en combinaison avec deux cycles de combustion : le cycle de combustion Otto conventionnel et le très efficient, mais moins flexible, cycle Atkinson qu’ils utilisent aussi pour la partie thermique de leurs véhicules hybrides. Les deux requièrent un comportement différent des soupapes d’admission et d’échappement, c’est pourquoi un arbre à cames à réglage hydraulique y a été installé. Toyota promet que vous ne sentirez pas la reconversion.