Officiel : Peugeot-Citroën rachète Opel

Agrandir l'image
Par: VG 06-03-2017

PSA, la société qui regroupe les marques automobiles Peugeot, Citroën et DS, rachète Opel (et Vauxhall). La société est arrivée à un accord avec General Motors. Le groupe américain avait racheté l’entreprise en 1931. Les Français ont payé 2,2 milliards d’euros pour les deux marques. L’acquisition devrait être clôturée d’ici la fin de l’année.

Le second plus grand groupe européen

Le numéro un en Europe est l’intouchable groupe Volkswagen. Pour l’instant, la médaille d’argent est détenue par l’alliance Renault-Nissan. Mais en annexant Opel, PSA chipera cette seconde position, avec 17% des parts de marché.

Acquisition complète

En Europe, General Motors ne possède plus qu’un seul site de production, à Turin. C’est d’ailleurs le vestige d’une précédente collaboration avec Fiat. Une période à laquelle personne chez General Motors ne repense avec un bon feeling. Les Français vont hériter de pratiquement tout le reste. Cela comprend des dizaines de milliers de travailleurs et 6 usines, mais aussi le centre de développement de Rüsselsheim. Et bien entendu, les droits conférés par les marques Opel et Vauxhall.

Les avantages

Avec cette acquisition, PSA veut profiter d'une économie d’échelle. Ce qui devrait conduire à de plus importantes réductions des coûts. Il faudra qu’ils travaillent sur des plateformes communes dès que possible. Une chose dans laquelle les Français ont prouvé leur savoir-faire. PSA continuera avec les technologies essence et diesel, alors qu’avec l’Ampera, Opel peut offrir une passerelle toute faite vers l’avenir. En outre, bien des Opel, surtout dans les segments les plus hauts, disposent d’un peu plus de dispositifs et autres gadgets à bord. Il n’est pas exclu que ces derniers soient aussi redirigés vers les marques françaises. La direction de PSA devra remettre Opel dans le droit chemin. L’entreprise a en effet enregistré 17 années de pertes consécutives.

Et General Motors ?

C’est symptomatique que l’un des plus grands constructeurs mondiaux d’automobiles ne voit plus d’intérêts dans le marché européen. Plus tôt durant cette décennie, GM retirait déjà Chevrolet du marché européen. L’entreprise – à moins qu’elle ne tente une nouvelle incursion avec Chevrolet – ne sera désormais représentée sur le Vieux Continent que par des produits de niche. Depuis des années, les Américains dénoncent la complexité de la bureaucratie, la difficulté des conditions et la pression concurrentielle en Europe.

Ajouter un commentaire
comments by Disqus