Voilà maintenant plus d’une décennie que Tesla présentait son premier petit roadster électrique. Quelle meilleure manière de fêter cela qu’en présentant une réinterprétation moderne du modèle ? Cette fois avec une technologie 100% maison et bien plus performante.
Elon Musk s’est chargé de dévoiler le secret le mieux gardé de la marque, et le résultat est prometteur. La nouvelle sportive de Tesla semble sure d’elle et promet des performances dignes de faire de l’ombre aux hypersportives les plus exotiques, et toujours bien entendu sans émettre la moindre nanoparticule de CO₂.
Un air de famille
Oublions le temps ou l’entreprise californienne faisait appel à une base de Lotus pour y assembler son premier roadster électrique. La nouvelle Tesla Roadster est une théorique 2+2 qui vise très haut.
Extérieurement, le design reste très Tesla. Et, connaissant la marque, bien que ce ne soit qu’une première démonstration, la version de production ne devrait pas trop s’éloigner de ce que nous vous présentons sous ces lignes. Regard agressif, bas et trapu, le roadster veut devenir la référence avec toit ouvert ou fermé, avec sa carrosserie type targa.
La voiture le plus rapide du monde ?
Tesla promet qu’elle sera ‘la voiture la plus rapide du monde’, du moins en termes d’accélération. Et il faut reconnaitre que les chiffres annoncés sont pour le moins spectaculaires : 0-100km/h en 2 secondes (en fait Tesla parle de 1,9 seconde sur le 0-60mph, qui correspond à 0-96km/h), une vitesse de pointe de plus de 400km/h et plus de 1.000km d’autonomie !
Les plus sceptiques diront : OK, mais après les 100km/h il n’y a plus rien ! Jugez-en par vous-même, 0-160km/h en 4,2 secondes et 8,8 secondes pour faire les 400m départ arrêté. Vos cervicales vont déguster ! D’un autre côté, ce n’est pas le rythme qu’il faudra adopter si vous souhaitez vous rapprocher des 1.046km d’autonomie que revendique Tesla selon le cycle d’homologation EPA.
La propulsion est assurée par trois moteurs électriques distillant la puissance aux quatre roues motrices en pompant l’énergie sur une batterie de 200 kWh. Nous n’avons cependant aucune information sur le poids de cette batterie, ni le temps qu’elle réclame pour une recharge complète. Ce qui parait évident c’est qu’elle devrait bien entendu prendre place sous le plancher du roadster.
Et la douloureuse ?
Il n’y a pas encore de date de mise en production et a fortiori encore moins concernant les livraisons. Mais comme à son habitude, Tesla ouvre le carnet de réservation contre 42.000 €, qui seront ensuite déduits aux 170.000 € constituant le prix de base de la belle californienne. Une série limitée, baptisée Founders Series Reservation, sera proposée aux 1.000 premiers acheteurs disposant de 212.000 €. Il ne reste plus qu’à s’armer de patience.