L’architecture break est une tradition chez Peugeot. Sans besoin de remonter aux balbutiements de la marque, Peugeot propose ce type de carrosserie de manière ininterrompue depuis la Peugeot 403 break de 1958. C’est désormais au tour de la 508 de prendre le suffixe SW, pour Station Wagon.
Il s’agit d’un modèle clef pour la marque dans le segment D, puisque 54% de la clientèle européenne préfère ce type d’architecture plutôt que la berline traditionnelle. Peugeot reconnait avoir pris comme référence du secteur la Volkswagen Passat Variant et l’Audi A4 Avant.
Un design élégant
L’équipe de designers de Gilles Vidal (le chef du design chez Peugeot) a réussi un design attirant combinant élégance et sportivité avec côté pratique et volume de chargement. Ils ont dû faire preuve d’audace pour donner la sensation que le toit est tombant, comme sur la Mercedes CLA Shooting Brake, mais en réalité, cela n’empiète pas sur l’habitabilité en hauteur (7cm de mieux que dans la berline) ni sur le volume de chargement, avec 530l en configuration 5 places, soit tout de même 30l de moins que l’ancienne 508 SW.
La 508 SW conserve bien entendu la face avant charismatique de la Peugeot 508 berline, tout comme les flancs épurés, une certaine carrure et des portières sans contours de fenêtres. La nouveauté réside dans la partie arrière. Par tradition, les breaks présentaient des feux arrière différents des berlines. Ce n’est plus le cas avec la SW qui reprend les mêmes feux que son homologue berline.
Un coup d’œil à l’intérieur
L’habitacle est, sans surprise, également identique à celui de la berline. Nous sommes face au même tableau de bord et à l’i-Cockpit (petit volant implanté relativement bas, cadre d’instrumentation surélevé et écran central tactile). Le cadre d’instrumentation digital est un écran de 12,3 pouces, alors que celui d’infodivertissement fait 8 pouces pour les finitions d’accès et 10 pouces dès le second niveau d’équipement.
La 508 SW n’a rien à envier à ses rivales en termes de connectivité. Elle propose une recharge de smartphone par induction et la fonction Mirror Screen avec Apple CarPlay et Android Auto. La navigation 3D est toujours confiée à TomTom.
Plus de diesel que d’essence
L’offre des motorisations est similaire à celle de la 508 berline, avec deux moteurs essence et trois diesels. Un 4 cylindres 1.6 litre PureTech se charge de composer la gamme essence en proposant deux variantes de 180 et 225cv.
En diesel, vous aurez le choix entre le 1.5 litre BlueHDI de 130cv et deux versions du 2.0 litres BlueHDI de 160 et 180cv. Notez que mis à part le diesel de 130cv qui pourra aussi recevoir une boîte manuelle à six rapports, toutes les motorisations essence et diesel seront couplées à une boîte automatique EAT8 (à huit rapports donc).
Dans le courant de 2019, la gamme sera agrémentée d’un bloc 3 cylindres essence de 1.2 litre et 130cv, ainsi que d’une nouvelle motorisation hybride (essence/électrique) qui fera également son apparition dans la 508 berline. A priori, la version tout chemin RXH ne sera pas reconduite dans la gamme 508 SW.
Le nouveau Peugeot 508 SW fera son entrée en scène durant le Salon de Paris, en septembre, et sera commercialisé en 2019.