La France, qui a précédé la Belgique, vient de clôturer son dixième weekend de protestation des gilets jaunes. Ce mouvement qui est né pour protester contre les prix élevés des carburants et de l’augmentation de la taxe sur le diesel, s’est rapidement transformé en un mouvement de résistance sociale générale contre les taxes, le brouillage des autorités, les doubles standards, les intimidations des pouvoirs publics etc…
Plus de la moitié des radars et caméras hors services
“Il y a des endroits ou au mieux un radar sur cinq fonctionne”Les actions de protestations ont été exprimées sous forme de marche ou de blocages, mais également en dégradant le matériel des autorités. En France, cela concerne, entre autres, les nombreux radars situés le long de routes publiques. Tout comme dans notre pays, ces appareils sont disposés en prétextant la sécurité, mais les gilets jaunes sont d’avis que leur objectif principal est différent. Taxer. Contrôler.
Les radars de vitesses ne sont pas les seules cibles. Les radars tronçons et les caméras qui reconnaissent les plaques d’immatriculation sont également visés.
Résultat : de plus en plus de radars et caméras en France ont été neutralisés. Les poteaux sur lesquels ils se tiennent sont au sol, les caméras ont tout simplement été sabotées avec des bombes aérosols ou incendiées. Certaines ont été recouvertes de gilets jaunes. Le ministère français de l’intérieur a déclaré cette semaine que près de 60% des caméras de l’hexagone étaient désormais hors service. Il y a des endroits ou au mieux un radar sur cinq fonctionne
Densité de caméras plus importante en Belgique
En Belgique, les radars et caméras semblent encore échapper à la colère des gilets jaunes. Au kilomètre carré, notre pays possède un nombre relativement plus important de caméras de contrôle de vitesse et de lecture de plaques d’immatriculations que la France. Nos voisins du Sud comptent environ 2.500 radars dans tout le pays. D’après la dernière mise à jour de novembre 2018, la Belgique en compte près de 2000.