Vous n’en trouverez plus en Europe – de Toyota Land Cruiser classiques. Mais les Japonais en construisent toujours – la Série 70, dont l’origine remonte aux années quatre-vingt. Ils sont indestructibles. Cette édition spéciale Namib vient justement d’être présentée en Afrique du Sud. Elle y coûte (après conversion) 55.000 €.
Comme si la série 70 n’avait pas déjà prouvé qu’elle savait encaisser les coups, elle a été rhabillée avec quelques extras. Des boucliers en acier, une suspension améliorée, des pneus tout-terrain, une calandre badgée Toyota et un bouclier arrière avec crochet d’attelage intégré. L’habitacle est meublé de sièges habillés de tissu gris, mais également quelques éléments de confort tels qu’une boite à gants réfrigérée et un éclairage LED. Elle dispose même d’un système d’infodivertissement avec navigation et Bluetooth, de vitres électriques et d’un verrouillage centralisé.
Loin d’un hybride
On dit parfois en plaisantant qu’un Land Cruiser classique n’est à peine rodé que lorsqu’une voiture normale est déjà bonne pour la casse. Des exemplaires avec plus de 500.000kms au compteur sont la règle plutôt que l’exception. C’est bien entendu en grande partie grâce à sa conception robuste, et à son infatigable moteur. Un gros V8 diesel de 4,5l qui développe plus de 200cv et 430Nm de couple. 11,3l de carburant disparaissent du grand réservoir tous les 100km, ce qui correspond à quelque 300g de CO₂/km dans l’atmosphère. Combiner robustesse avec les aspects les plus respectueux de l’environnement n’est pas chose facile. Toyota donne une garantie de 3 ans ou 100.000km, mais il est peu probable que quiconque se présente au comptoir avant cette échéance.