En raison des mesures visant à freiner la propagation du coronavirus, la livraison des voitures neuves est en grande partie interrompue. Pas uniquement en Belgique, mais dans la majorité du monde. En même temps, de nombreuses voitures neuves sont encore en route vers les centres de distribution. Elles ont en effet été construites avant que la plupart des usines ne ferment leurs portes et ont donc été envoyées par camions, trains ou bateaux. Il arrive qu'elles passent des semaines sur la route. Une fois arrivées dans les centres de logistique, elles ne peuvent plus être distribuées aux revendeurs ni aux clients.
Des centaines de milliers de voitures neuves stationnées sur les parkings
Cette situation pose petit à petit des problèmes, notamment dans le port de Zeebrugge. C'est l'une des plaques tournantes les plus importantes pour les voitures neuves en Europe. Un peu moins de trois millions de voitures ont transité par ce port l'année dernière.
Les concessionnaires recherchent plus de capacité
Etant donné que les voitures neuves continuent à affluer, mais qu'elles ne peuvent pas repartir, la capacité de stockage devient lentement désastreuse. Les entreprises concernées sont désormais à la recherche d'unités de stockage supplémentaires et étudient même la possibilité d'utiliser les parkings des zones environnantes. La capacité de stationnement existante de 250 hectares, soit environ 100.000 emplacements, est presque entièrement utilisée, mais de nouvelles voitures continuent à arriver. En Chine, la production automobile redémarre progressivement, ce qui a également des conséquences pour le port de Zeebrugge. Les Volvo, entre autres, construites en Chine pour le marché européen, arrivent par train. Elles passent tout au plus une semaine sur les rails.
Le port de Zeebrugge estime qu'il n'est pas tout à fait exclu que les terminaux doivent même progressivement détourner les navires. Vers le port d'Anvers par exemple.