Le Groupe Volkswagen est un géant. L'entreprise regroupe les marques Volkswagen, Skoda, Seat, Audi, Bentley et Lamborghini, entre autres. Mais l'entreprise possède également une importante division de véhicules utilitaires (VW Nutzfahrzeuge), construit des camions (MAN et Scania) et possède plus de coentreprises et de sociétés satellites qu'on ne pourrait en écrire sur une feuille A4.

Les milliards infligés en amendes à la suite du dieselgate pèsent à peine sur les résultats

Les affaires en question ne nuisent pas au constructeur automobile. Même à la suite de l'affaire du dieselgate, la société est parvenue à faire des bénéfices. Toutefois, un examen plus approfondi du bilan révèle également que l'entreprise fait de plus en plus d'emprunts.

La dette publique de l'Afrique du Sud est moins importante

Le groupe Volkswagen est alors en mesure d'atteindre des résultats de bilan positifs - en grande partie grâce aux conditions de financement favorables qui peuvent être appliquées. En 2019, avant même le déclenchement de la crise du coronavirus, la dette totale de l'entreprise est passée à un peu moins de 168 milliards d'euros. C'est plus que la dette publique de l'Afrique du Sud – qui elle, s'élève à "seulement" 158 milliards d'euros.

Le groupe VW est-il en danger ?

Le principal responsable chez Volkswagen est le département VW Finance. C'est lui qui négocie les différents types de financement (prêts, leasing professionnel, leasing personnel, location) proposés aux clients. Toutefois, il s'agit principalement de formules de financement pour lesquelles VW emprunte elle-même l'argent. Elle le fait souvent à un tarif plus avantageux que celui qu'elle fait payer au client. Par conséquent, l'immensité de dettes ne représente pas réellement un risque anormalement élevé. Dans une large mesure, il s'agit de contrats qui génèrent de la marge et dont la durée est connue.

En raison de la popularité croissante des formules dans lesquelles le client acquiert l'usage mais non la propriété du véhicule, il faut s'attendre à ce que les dettes inscrites au bilan de la plupart des marques automobiles augmentent encore davantage avec le temps.