Depuis cette année, une voiture neuve en Europe devait émettre en moyenne 95g/km de CO2. Un chiffre très ambitieux. Cette valeur représente une consommation moyenne de 3,6l/100km de diesel ou de 4,1l/100km d'essence. Des moyennes de flotte qui ne peuvent être atteintes sans électrification. Cela crée une controverse sur les normes d'émissions. Après tout, il n'y a pas de consensus scientifique sur les avantages environnementaux de l'électrification à grande échelle, les conséquences économiques sont graves et les consommateurs sont confrontés à des augmentations drastiques sur les tarifs des voitures neuves. Et ce n'est que le début.
Une norme d'émission encore plus stricte à venir
D'ici 2030, l'Union européenne veut abaisser le seuil d'émission des nouvelles voitures de 37,5 % supplémentaires. Moins de 3 litres de carburant aux 100km, sur l'ensemble des véhicules vendus. Mais selon l'agence de presse Reuters, le comité travaille maintenant sur un plan encore plus strict. Selon cette agence de presse, l'Europe va bientôt se fixer comme objectif de réduire les émissions de CO2 (à la sortie, puisque la production d'électricité n'est pas prise en compte) jusqu'à 50% par rapport à la norme de 2021. L'association automobile allemande VDA s'oppose déjà vigoureusement à ce nouveau durcissement.
L'objectif actuel est trop ambitieux
Les marques automobiles luttent déjà pour atteindre les nouveaux objectifs. Alors que les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves n'ont cessé de diminuer de quelques grammes seulement pendant des années grâce aux innovations techniques, l'Europe exige aujourd'hui une baisse de 22 % en un an. L'année dernière, une voiture neuve émettait en moyenne 122,4 grammes de CO2/km. 27 grammes de trop. Dans l'état actuel de la technologie, l'objectif de 2030 ne peut être atteint qu'avec un hybride rechargeable. L'Europe semble ne laisser d'autre choix aux consommateurs que l'électrification.
Si les constructeurs automobiles ne parviennent pas à atteindre ces objectifs très complexes, ils devront payer des amendes à l'administration européenne. Cela pourrait se chiffrer en milliard d'euros.