Les trottinettes électriques sont l'une des ‘success stories’ de la nouvelle mobilité douce. Des solutions que l'on n'achète pas, mais que l'on loue. De préférence via une application. Mais malheureusement, elles causent également beaucoup de désagréments. D'autant plus qu'elles sont souvent abandonnées imprudemment à des endroits peu appropriés.
89 % sont contre
Paris a demandé à ses citoyens ce qu'il fallait faire de ces trottinettes. Un référendum auquel ont répondu quelque 100.000 Parisiens. Cela ne représente même pas 5 % de la population. Quoi qu’il en soit, les participants à ce référendum se sont massivement prononcés contre les trottinettes. Plus de 89 % d'entre eux ont souhaité leur disparition. Le conseil municipal a décidé qu’elles seraient donc interdites à partir de septembre 2023. Les plus de 15.000 trottinettes appartenant aux opérateurs Dott, Lime et Tier Mobility ont moins de 6 mois pour disparaître. On estime à 400.000 le nombre de personnes qui empruntent quotidiennement ces engins. Paris n'est pas la première grande ville à prendre une telle décision. Barcelone et Montréal, entre autres, l'ont précédée.
Bruxelles n'envisage pas (encore) de bannir
Bruxelles, quant à elle, dispose d'un nombre impressionnant de 21.000 trottinettes, mais n'envisage pas de les supprimer. La ministre en charge de la mobilité, Elke Van den Brandt, a informé le journal De Morgen que de nouvelles règles, plus strictes, allaient être adoptées. Celles-ci favoriseront les opérateurs les mieux à même de sensibiliser leurs usagers (stationnement sécurisé, comportement routier courtois...). Entre-temps, la vitesse maximale des trottinettes a déjà été réduite de 30 à 25 km/h et un projet pilote est en cours, dans le cadre duquel les trottinettes ne peuvent pas dépasser 8 km/h dans les zones piétonnes.