La société suédoise Northvolt a mis au point un nouveau type de batterie. La nouvelle batterie est fabriquée à partir de matériaux abondants. Cela devrait permettre une diminution du prix de revient et une limitation des graves conséquences environnementales dues à l'exploitation des minerais rares.
Le sodium-ion est plus stable et n'utilise pas de minéraux rares
Northvolt a développé une batterie sodium-ion en collaboration avec son partenaire de recherche Altris. Ils ont utilisé principalement des matériaux tels que le fer et le sodium, qui ne sont pas rares. La batterie serait donc plus rentable et plus sûre que celles composées de nickel, manganèse, cobalt ou de phosphate de fer. Et puisque la batterie est plus stable et moins susceptible de s'enflammer, elle devrait également être mieux adaptée aux climats chauds.
Petit détail : les batteries ne sont pas encore prêtes pour une utilisation dans le secteur automobile. L’une des pierres d'achoppement est la densité énergétique relativement limitée d'environ 160 wattheures par kilogramme. C'est à peine mieux que les cellules de lithium-phosphate de fer de la génération actuelle du fabricant coréen CATL et du Chinois BYD. Les batteries lithium-ion, quant à elles, ont une densité beaucoup plus élevée. Les dernières batteries de Tesla, par exemple, ont désormais une densité énergétique de 296 wattheures par kilogramme.
Pas encore pour tout de suite
Northvolt indique qu'elle est en train de développer une cellule à plus haute densité qui sera idéale pour une utilisation dans le secteur automobile. La date de son arrivée effective reste incertaine. Le secteur de l’énergie annonce fréquemment l’arrivée de technologies de batteries révolutionnaires, mais dans la pratique, il s'agit plutôt d'un processus lent avec de petites améliorations ponctuelles.