L 'hydrogène peut être utilisé pour produire de l'énergie dans une pile à combustible. La propulsion de ce genre de voiture à hydrogène se fait alors électriquement. Une poignée de marques, dont Toyota, disposent de ce genre de modèle dans leur catalogue. Mais l’hydrogène, hautement inflammable, peut également être directement injecter dans un moteur à combustion interne pour produire l’explosion nécessaire à faire avancer la voiture qui en est équipée. BMW a expérimenté les moteurs à combustion d'hydrogène il y a plusieurs années, mais n'est jamais parvenue à les produire en série.
Toyota travaille sur un moteur à combustion d'hydrogène
C’est désormais à Toyota de se dire : pourquoi pas ! Le constructeur japonais ne cache pas qu'il développe des moteurs à combustion d'hydrogène. Après tout, ces véhicules peuvent réduire les émissions de gaz d'échappement de 99 % (contre 100 % pour les voitures électriques sans gaz d'échappement), mais ils offriraient à peu près la même expérience d’utilisation que les moteurs à carburant fossile. Des Toyota Corolla Cross et RAV4 modifiées, entre autres, roulent déjà actuellement à l'hydrogène.
Garder la tête froide
L'un des défis de la combustion de l'hydrogène est le refroidissement du moteur. Toyota pense pouvoir résoudre ce problème en injectant de l'eau dans les cylindres. La marque vient de déposer un brevet à ce sujet. Il s'agit d'injecteurs qui, à l'instar de l'injection de carburant, peuvent injecter de l'eau dans les cylindres. Entre les phases de combustion au cours desquelles l'hydrogène est injecté et brûlé, l'injection d'eau peut être utilisée pour refroidir les parois du cylindre de l'intérieur. L'origine de cette eau n'est pas claire. Outre l'hydrogène, faut-il donc faire le plein d'eau également ?
La technologie et le brevet associé sont considérés comme une étape importante sur la voie d'une éventuelle production en série de moteurs à combustion d'hydrogène.