VW amène la sixième génération de Golf un an plus tôt sur le marché. En effet, la cinquième génération est apparue en 2003. Cette précipitation apparente est liée au coût de production du véhicule. Car cette nouvelle génération peut être construite pour un bon 25 % moins cher que l'ancienne. Tout ceci est à mettre au crédit de l'amélioration des techniques et d'un assemblage intelligent, avec moins de combinaisons. Si pour l'instant le prix final pour le client n'est pas encore connu, on peut espérer qu'il reste au même niveau que celui de la Golf V. De plus, les économies réalisées permettent à VW d'élever la finition et les matériaux à un degré plus élevé. Certes, l'intérieur ne brille pas par son inspiration (dans le cadre d'une production de masse, il doit répondre à une large majorité de clients) mais il est particulièrement soigné. De subtils accents chromés, des matières plastiques de haute qualité, de nouvelles commandes et une instrumentation à éclairage blanc réussissent leur pari.

La Golf de la sixième génération est très étroitement liée à la précédente édition. Les dimensions quasi identiques sont là pour le confirmer (même empattement, un poil plus large et à peine plus courte). L'habitacle aussi est resté presque pareil. Rien d'étonnant dès lors que l'on reconnaisse immédiatement ce modèle comme étant une Golf. En prime, le comportement routier est toujours excellent. Pourtant VW y a ajouté de nombreuses évolutions. Les nouveaux feux (dont des phares fort similaires à ceux de la Scirocco) sont les éléments les plus accrocheurs du nouveau style. Et puis aucun élément de carrosserie n'est identique à la cinquième génération. Une berline qui se montre aussi plus photogénique par ses lignes capturant la lumière. Et en plus, VW a encore trouvé quelques litres à mettre dans le coffre avec un volume de 350 à 1305 litres.

L'ensemble est plus aérodynamique et comme les moteurs ont été optimisés, la consommation a diminué. Jusqu'à 28 % pour le 2.0 TDI DSG à six rapports. Nous avons obtenu un score de 4,9 litres pour 100 km. Wolfsburg a enfin banni les TDI à injecteurs pompe pour se contenter des Diesel à rampe commune. Ouf ! Ils sont silencieux et civilisés tout en étant associés à une meilleure insonorisation. Les améliorations sont également été notables pour la direction (dont un sous-virage moins prononcé) et pour l'amortissement (meilleure absorption des petites bosses). De telle sorte que la Golf VI est plus agréable à conduire. En sécurité également avec des systèmes actifs affinés. Sans oublier l'ajout d'un septième airbag pour protéger les genoux. Nous sommes en tout cas curieux de voir comment le modèle va se comporter sur le réseau belge.