La vente mondiale de 12 000 exemplaires fait indubitablement de la première Classe E AMG une réussite totale. Avec cette deuxième génération, Mercedes souhaite au moins égaler cette prestation et ne laisse rien au hasard pour le faire. Plus de 30 % de gain au niveau de la puissance et du couple. Les 476ch et 700Nm délivrés grâce à l’ajout d’un compresseur 5,5l V8 construit manuellement garantissent une accélération de 0 à 100km/h en 4,7sec. Son étiquette de prix affichant presque 100 000 € et son habitacle spacieux, exempt de critique à quelques détails insignifiants près, assurent même un rapport prix/prestation/volume plus favorable que pour la plupart des voitures sport à performances comparables. Qu’à l’instar de ces dernières, la E55 AMG enrichit exhaustivement le fisc constitue un point négatif, tout comme sa consommation d’ailleurs. Même si l’on peut cependant qualifier la moyenne réaliste de 16l/100km (Mercedes prétend 12,9l/100km) de tout à fait raisonnable.

Les voitures de cette catégorie constituent vraiment la fine fleur de ce que les constructeurs ont à offrir et ceci vaut autant pour Mercedes que pour ses concurrents relativement clairsemés. Choisir un modèle plutôt qu’un autre en se basant sur des données purement objectives paraît donc chose impossible. Cependant, la philosophie peut varier. En effet, la Jaguar S-Type R est plus axée sur le confort, tandis que BMW, avec la M5 et Audi, avec la RS6 optent résolument pour la sportivité. Mercedes se situe au milieu et propose un mélange discret. Si elle convient sans grandes concessions aux voyages confortables, elle peut simultanément se révéler diablement rapide, sportive et contrôlable. Une meilleure combinaison est donc difficilement concevableij peut-être la E55 AMG Break?