Alors que la version de production de la X6 brillait de tous ses feux au NAIAS à Detroit, Bruxelles doit timidement se contenter du prototype. Mais bon, ne soyez pas désolés bonnes gens, les différences optiques sont minimales. Ce n'est pas cependant pas demain que la variante hybride exposée à Bruxelles viendra compléter la gamme. Le Sport Activity Vehicle basé sur la X5 recevra d'abord des propulseurs plus conventionnels. Plus conventionnels, oui, mais ultrasophistiqués quand même. Le modèle le plus en vue est le V8 de 4.4 litres, à injection directe d'essence et double turbocompresseur. Voilà qui suffit pour marquer 407 ch et 600 Nm sur les tablettes. Toute cette fougue est distribuée vers l'asphalte par le biais d'une boîte 6 vitesses. Avec un peu de chance, on atteint déjà les 100 km/h après avoir enfoncé à fond l'accélérateur pendant 5,4 secondes. Un rang plus bas sur l'échelle se trouve un bloc 6 cylindres en ligne de 3 litres, pareillement suralimenté par deux turbos. Notez qu'un moteur Diesel est également envisageable : BMW en a prévu deux versions, d'une cylindrée identique de 3 litres. Tout comme sur la X5, le X-drive, qui module la distribution de l'énergie entre les deux essieux, est évidemment standard. La traction intégrale quatre roues motrice a cependant été retravaillée. La X6 est cette fois munie d'un différentiel arrière avec deux systèmes planétaires et un embrayage par roue. Une prouesse technologique qui permet au constructeur d'adapter la motricité sur chacune des roues arrière. Et de ce fait, d'améliorer le dynamisme de sa voiture, dit-on chez BMW.
La gamme de la Série 1 a encore été étoffée l'an dernier. La version 3 portes se distingue à peine des 5 portes. Plus récemment est apparu un modèle coupé de la Série 1. Un modèle qui, dit-on, a été plus particulièrement conçu pour le marché américain, et cela se voit au choix des moteurs. La 135i a de quoi réjouir le fisc, qui s'en frotte déjà les mains. La situation est heureusement un peu plus favorable pour la 123d. Sans doute le cabriolet de la Série 1, long de 436 cm, est-il destiné à rencontrer un plus grand succès relatif. À l'instar de sa rivale, l'Audi A3 Cabrio tout aussi récente, cette BM fait encore appel à une capote en toile. Sa vaste palette de moteurs comprend plusieurs blocs essence (du 118i au 135i) et deux propulseurs Diesel de 163 ou 177 ch.
BMW est convaincu du potentiel de la technologie à l'hydrogène. Cela fait des années qu'il teste une Série 7 spéciale dont le développement se poursuit à plein régime. Les Allemands voudraient en terminer une version de production dans les plus brefs délais. En attendant, ce rôle est pour l'instant dévolu à la technologie Efficient Dynamics. En fonction du moteur et de l'équipement, celle-ci se compose d'un ou plusieurs composants, mais le principe est toujours identique : économiser du carburant en utilisant le moteur au maximum pour la chaîne cinématique et en s'efforçant de puiser ailleurs l'énergie nécessaire aux appareils auxiliaires. Un dispositif start/stop, des mélanges pauvres en carburant et la récupération de l'énergie au freinage font le reste. Mais le meilleur avec l'Efficient Dynamics, c'est que la consommation de carburant - en baisse - va de pair avec une hausse des performances !
