Le prix d'achat moyen de deux paires de pneus hiver d'une grande marque ne dépasse même pas de 10 % celui des pneus d'été de taille identique. Calculé sur un an, le surcoût tourne donc autour des 90 €, dont l'essentiel est à mettre à l'actif de la main-d'oeuvre pour le montage et le démontage. On se rend vite compte que la facilité et le gain de temps procurés par un jeu complet de jantes sont rapidement amortis, surtout lorsqu'il s'agit de simples exemplaires en métal.
Contrôlez régulièrement la profondeur des rainures si les pneus sont utilisés depuis un certain temps. La profondeur minimale requise est de 3 à 4 mm. En principe, les pneus hivernaux ne s'usent pas plus vite en hiver que les gommes communes. C'est par contre le cas lorsque l'on roule sur des routes sèches avec une température moyenne supérieure à 7°C. La pression cor-recte des pneumatiques allonge évidemment leur durée de vie et améliore les performances, comme c'est le cas pour les pneus d'été. Mais en hiver, étant donné la contraction de l'air par le froid, l'indicateur de la jauge de pression enregistrera des valeurs inférieures, d'environ 0,1 bar par tranche de 10° C. Un pneu dont la pression idéale est de 2,0 bars à une température ambiante de 20° C présentera sur le manomètre une pression de 1,9 bar lorsque la température ambiante tombe à 10° C. Cela ne signifie nullement que la pression est trop basse ou qu'il y a une fuite. Il n'est nullement nécessaire de relever la pression en hiver. C'est pourquoi il est re-commandé de vérifier la pression à une température moyenne de plus ou moins 20° C. Faites-le à l'arrêt (lorsque la voiture n'a plus roulé depuis une heure ou n'a fait que 2 - 3 km à faible allure).
Pour la sécurité, la durée d'utilisation des pneus hiver n'excédera pas quatre ans.