En ce moment, la vie est belle pour Lamborghini. Le constructeur italien, l’un des plus charismatiques d’ailleurs, voit l’avenir plutôt positivement. Les Aventador et autres Huracan et toutes leurs variantes se vendent comme des petits pains, mais l’entreprise veut intégrer deux nouvelles architectures, pour se diversifier et toucher une clientèle plus large.
Une première historique pour la marque
Le constructeur de Sant’Agata Bolognese a déjà franchi le pas du SUV, avec l’Urus qui sera produit dès 2018. Mais ce n’est pas tout, il faudra bientôt (2021 tout de même) compter sur une berline quatre portes. Avec ces quatre modèles bien différents, l’éventail Lamborghini n’aura jamais été aussi large, et avec autant de possibilité pour affronter de nombreuses concurrentes.
Lamborghini veut doubler ses ventes en 4 ans.
De cette manière, Lamborghini bénéficierait à nouveau des plateformes du groupe Volkswagen, en profitant des économies d’échelle et en réinterprétant le modèle à sa guise pour réaliser de bonnes marges bénéficiaires tout en conservant son profil de petit volume de production. C’est aussi une façon d’alimenter la rumeur que n’a cessé de grandir durant les dernières années.
D’après Federico Foschini (directeur commercial), Lamborghini souhaite effectivement doubler son volume de vente en peu de temps. Et il n’y a pas d’autre chemin pour y parvenir que de proposer plus de modèles, comme cité plus haut. Un coup de pouce qui devrait débuter par l’arrivée de l’Urus de 650cv, qui débuterait à moins de 200.000 € en surfant sur la vogue croissante des SUV hautes performances, qui a fait tant de bien à Porsche, avec la Cayenne.
Basée sur l’Estoque
Si les Italiens n’ont pas vraiment pris en considération l’étrange apparence militaire de la Lamborghini LM002 au moment de dessiner l’Urus, ils devraient se baser davantage sur la Lamborghini Estoque, sur la photo ci-dessus et présentée en 2008, pour concevoir la future berline. La configuration sera visiblement une quatre portes, quatre places, avec moteur avant et transmission aux quatre roues. Et son développement a déjà débuté.
Le choix de la plateforme n’est pas encore fixé. La nouvelle berline pourrait tout aussi bien reposer sur la plateforme MSB du groupe, celle-là même qu’utilisent déjà ses deux futures rivales, la Porsche Panamera et la Bentley Continental GT, que sur un châssis maison en fibre de carbone basé sur celui qui équipe déjà les sportives de la marque, bien que dans ce deuxième cas, les coûts de développement risquent de s’envoler. L’avenir nous le dira.