Il s’est avéré que la plus vaste campagne de rappel de l’histoire fut celle concernant Takata, l’équipementier automobile japonais dont les airbags potentiellement dangereux équipaient des dizaines de millions de véhicules à travers le monde. Entretemps, le compteur a dépassé les 100 millions de véhicules concernés. Chacun d’entre eux est équipé d’un airbag susceptible de projeter des fragments de métal au visage du conducteur. Mais parfois l’airbag ne se déclenche pas du tout. Un problème qui a couté la vie à au moins 20 personnes dans le monde. Une première enquête avait démontré que non seulement Takata, mais aussi certaines marques automobiles étaient au courant du dangereux problème, mais avaient décidé de l’ignorer.
Toyota rappelle maintenant, des années après l’éclatement du scandale, encore 1,17 million de voitures. 8.000 d’entres elles sont immatriculées dans notre pays. Les propriétaires dont le véhicule est concerné, recevront un courrier du constructeur. Une fois reçu, il est vivement conseillé de ne pas attendre avant de procéder aux réparations.