Le nom suggère une Série 7 qui aurait vu sa garde au sol prendre de l’ampleur. Les dimensions – une longueur de quelque 5,15m – aussi. Mais contrairement à une Série 7 conventionnelle, BMW propose ici trois rangées de siège. Le volume du coffre ne sera quant à lui jamais inférieur à 326 litres (en utilisant tous les sièges) et peut s’étendre jusqu’à un volume de 2.120 litres. Certains utilitaires ne peuvent pas en dire autant.
Série 7 sur pilotis
Les autres dimensions extérieures pertinentes ? Une largeur de précisément 2 mètres, une hauteur de 1,80m et un empattement de 3,15m. Le tout avec d’élégantes lignes étroitement liées au concept car que nous avons connu en 2017. Oui, y compris cette calandre vivement critiquée. C’est à prendre ou à laisser. Que le X7 soit plus exclusif ou plus sportif ne dépend que de vous. Avec un ‘Design Pure Excellence’ ou un ‘M Sport Package’. Les moulures, boucliers, jantes et habillages intérieurs seront entre autres spécifiques à chaque ligne. Nous nous y attendions puisque nous y avons été habitués.
Lourde, mais pas massive
Nous l’avons déjà dit, le X7 est tout sauf petit. Ce n’est pas non plus un poids plume. 2,3 tonnes. Les Allemands n’ont pas pu faire plus léger. Une masse qui dans la théorie ne peut jouer en faveur du comportement dynamique. C’est pourquoi il sera équipé de tout l’arsenal électronique nécessaire. Une direction dynamique, des barres antiroulis électriques, une suspension pneumatique sur les quatre roues, différents modes de conduite et des différentiels intelligents… tout semble avoir été mis en place pour que vous ne ressentiez pas le poids.
Et jusque quatre turbo…
Les manœuvres ne seront pas la tasse de thé du X7. Il revendique un diamètre de braquage de 13m. En revanche, les sprints se bouclent plutôt rapidement. Le X7 50i (toutes disposent de la transmission intégrale xDrive) atteint les 100km/h en à peine 5,4 secondes, mais elle n’est pas destinée à l’Europe. La 40i sera la seule variante essence disponible dans nos régions. Il s’agit d’un trois litres six en ligne (340cv / 450Nm / 9,0l/100km) qui aura besoin d’une bonne demi-seconde supplémentaire pour boucler le même exercice. Nous disposerons aussi de deux blocs diesels. Ils ne se différencient pas par leur cylindrée (3 litres) ou le nombre de cylindres (6), mais bien par la quantité de turbo. Le 30d possède un turbo de technologie twinpower (double entrée). C’est un turbo à géométrie variable. Le M50d en a quatre. Le premier diesel cité est le plus lent de la bande avec un temps d’accélération de 7 secondes (265cv / 620Nm / 6,8l/100km). Le M50d est précisément aussi rapide que le 50i, bien que les chiffres (400cv / 760Nm / 7,4l/100km) révèlent que d’autres forces sont à l’œuvre.
Mises à jour automatiques de logiciel
A l’intérieur, le X7 ressemble à… eh bien oui… à n’importe quelle autre BMW en fait. Les Allemands ne sont pas du genre à faire des folies. Ils préfèrent jouer la carte de la sécurité. En inondant l’intérieur de technologie par exemple. Vous trouverez, aussi bien en face de vous que sur la console centrale, un écran de 12,3’’ de diagonale, le X7 peut conduire seul (dans les bouchons par exemple), vous pouvez vous adresser à lui d’un simple ‘’Hey BMW’’, et tout comme sur les Tesla, le modèle bavarois recevra régulièrement des mises à jour de logiciel avec des améliorations et de nouvelles fonctionnalités.
Patience, patience
BMW est allé un peu vite en présentant les photos et les premiers détails, car le X7 ne sera pas disponible avant mars de l’année prochaine.