C’est facile de se moquer des voitures en provenance des pays émergents. Au cours de cette dernière décennie, la Chine s’est généralement peuplée de voitures dont le design est pour le moins douteux. Mais elle n’était pas la seule. L’Inde a également réussit à produire quelques projets automobiles à l’esthétique douteuse. Lorsqu’à l’époque, Tata, actuel propriétaire de Jaguar et Land Rover, a présenté la Nano, elle a suscité beaucoup d’intérêt de la part de la presse. C’était tout de même, avec un prix de 1.700 € en 2008, la voiture la moins chère du monde, et avec une belle marge.
Premium indien de taille moyenne ?
Entre-temps, la Chine dessine de plus en plus de produits qui sont souvent comparés à ceux que nous avons en occident. Chose qui a d’ailleurs un rapport avec le besoin qu’ont les marques européennes à adapter leurs produits aux goûts des Chinois – en raison de l’importance de ce marché bien entendu. Et les Indiens ne sont pas non plus restés les bras croisés. La preuve ? Cette Tata présentée en première au Salon de l’Auto de Genève. Il s’agit d’une compacte cinq portes que Tata veut mettre sur le marché en tant que premium. Ne riez pas – ses concurrents ne rient pas en tous les cas.
Avec une longueur à peine inférieure à 4 mètres et une largeur de 1,75m, l’Altroz est comparable à une Polo. L’intérieur est sobre, affiche des matériaux de bonne facture et semble dans l’air du temps. Oui, sur le plan électronique également. L’apparence extérieure est tendance – avec un hayon de coffre en finition noire et un visage intégrant de larges feux antibrouillard.
Essence, diesel ou VE
Même la propulsion est parfaitement à la page. Sous le capot, nous retrouvons un moteur essence de 1,2 litre qui développe 102cv et offre une réserve de couple de 140Nm. Et ça n’est pas tout. Bientôt, le client pourra également diriger son choix vers une version diesel et… une variante purement électrique.