Les pickups ont connu un engouement soudain ces dernières années. De nombreuses marques ne disposant pas d'un tel bourreau de travail dans leur catalogue en ont subitement voulu un. Les Isuzu, Toyota, Nissan et Ford de ce segment ont rapidement été rejoints par le Fiat Fullback, le Renault Alaskan et même le Mercedes Classe X. Peugeot et Citroën ont également travaillé sur un pickup. Pas par altruisme, bien entendu. Le secteur a rapidement compris qu'il y avait encore beaucoup à gagner avec ces colosses relativement simples.
Pickup branché
Il n'était pas nécessaire d'inventer l'eau chaude afin de servir ce marché. Une structure existante faisait parfaitement l'affaire. La Fiat Fullback était une Mitsubishi, la Renault Alaskan et la Mercedes Classe X sont des Nissan Navara. Et cette nouvelle Peugeot Landtrek est en fait une Toyota Hilux.
Sous le capot, on retrouve soit un bloc 1.9 diesel (150cv, 350Nm), soit un moteur essence de 2,4l (207cv, 320Nm). Il se décline en trois versions de cabine (simple, crew cab – avec une petite banquette arrière – ou double). En d'autres termes, de deux à six places avec une benne de chargement pouvant contenir 1,2 tonne et trois euro-palettes dans le meilleur des cas. Une version châssis-cabine est également disponible.
Le Peugeot Landtrek arrivera-t-il en Europe ?
S'il existait des plans européens pour ce modèle, ils ont alors été étouffés durant un moment par l'étranglement des objectifs d'émissions. Fiat a déjà annoncé la fin du Fullback. Nous n'avons jamais entendu dire que le Renault Alaskan était un succès et la Mercedes Classe X serait bientôt envoyée en retraite anticipée. L'expérience du pickup à l'étoile n'aura duré que trois ans.
Avec le Landtrek, Peugeot vise surtout l'Amérique latine et l'Afrique. Le moment du lancement n'aurait pas pu être mieux choisi. La Nissan Navara y est l'un des modèles les plus populaires, mais un scandale vient de surgir à son encontre.