Le secteur automobile expérimente l'impression 3D. Une technologie largement utilisée pour le développement de concept cars et de prototypes. Pour ce qui est de la production en série, la manière conventionnelle est encore bien moins chère pour l'instant. A moins bien sûr qu'il s'agisse de voitures construites en très petites quantités, et qui, disons-le, ne reviennent pas à quelques euros. Vous voyez – Bugatti par exemple.
Seul Bugatti imprime en titane
Les performances exceptionnelles des voitures de sport de la marque française excluent cependant l'impression en plastique, ce qui semble plus qu'évident. Bugatti imprime avec du titane. Robuste, très léger et aussi très résistant à la chaleur. Une machine composée de 4 lasers de 400W fait fondre et empile jusqu'à 4.200 couches de poudre métallique. Selon les Français, elle est très précise, jusqu'à 4 dixièmes de millimètre. Aucune autre marque de voiture ne fait cela, et Bugatti le sait.
Résistant à la chaleur
Bugatti a commencé à imprimer des éléments en 3D en 2018. En 2019, des composants imprimés en 3D étaient déjà utilisés pour la Chiron Sport, la Divo, la La Voiture Noire et la Centodieci. Cela a commencé par des étriers de frein, et depuis lors cela s'est élargi à des garnitures d'échappement.