La BMW M4 avale de travers durant le test de l'élan

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Par: VG 26-08-2021

Avec les aspirations sportives que BMW a placé sur les épaules de la dernière génération de M3/M4 (une de plus), le test de l'élan ne devrait pas poser de problème. Mais cela ne s'est pas passé comme prévu pour la performante BMW.

Les collègues espagnols de KM77 ont soumis la nouvelle BMW M4 Competition à un test d'évitement, plus communément appelé 'test de l'élan', et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas été impressionnés par les résultats.

Le test de l'élan pose des problèmes aux voitures modernes

Le test de l'élan est une manœuvre d'évitement brutale à grande vitesse. Ce test est né en Scandinavie (d'où le nom) et est considéré comme un indicateur de la maniabilité de la voiture. Historiquement, le test était effectué avec le pied sur l'accélérateur, visant une vitesse constante tout au long de la manœuvre. Toutefois, de nos jours, la vitesse finale est beaucoup plus faible que la vitesse initiale en raison de l'intervention autonome des systèmes d'aide à la conduite. Toutefois, cela ne garantit pas un bon résultat. KM77 a remarqué que de nombreux véhicules modernes rencontrent des difficultés avec cette épreuve, avec parfois des résultats surprenants.

Plus lente que la Ford Puma ST

KM77 a commencé la session d'essai de manière optimiste en choisissant une vitesse de départ de 78 km/h. Après tout, la Tesla Model 3, plus lourde, a réussi le test à cette vitesse. Cependant, la BMW s'est avérée incontrôlable et bien que tous les systèmes de traction et de stabilité aient été activés, la voiture a brutalement décroché et son conducteur a dû contrebraquer énergiquement. En fin de compte, le coupé sportif de BMW n'est pas parvenu à boucler l'épreuve à plus de 76km/h. A titre comparatif, la dernière Ford Puma ST a réussi le test à 81 km/h, soit 5 km/h plus vite.

Ils ont trouvé la réaction de la BMW particulièrement intéressante car elle a immédiatement commencé à glisser sur les roues arrière. La plupart des voitures perdent d'abord l'adhérence sur les roues avant. L'essieu arrière présentait une réaction parasite que KM77 qualifie de ‘particulière’. Le pneu a visiblement vibré sur la roue arrière et a également laissé une trace irrégulière sur l'asphalte.

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