Après la Corsa-e et la Mokka-e, Opel présente un troisième modèle électrique. Même si on ne peut pas la qualifier de voiture à part entière. La Rocks-e est une copie à peine camouflée de la Citroën Ami, destinée principalement à la circulation urbaine.
Petite, légère et lente
Cette biplace est petite. A peine 2,41m sur 1,39m. Elle est encore plus haute que large - 1,52 m. La micro citadine ne pèse que 471 kg, avec une batterie de 5,5 kWh qui, selon le constructeur, lui confère une autonomie de 75 km. Le chargement de l'engin peut se faire à partir d'une prise électrique domestique et requiert environ trois heures. Les performances sont relativement modestes. Elle plafonne à la vitesse maxi de 45km/h.
Comme nous l'avons déjà mentionné, les différences entre la Citroën Ami présentée précédemment et cette Opel Rocks-e sont limitées. Le modèle conserve, par exemple, les vitres latérales qui s'ouvrent à mi-hauteur. Un clin d'œil à la Citroën 2cv. L'Allemande se démarque tout de même par quelques accents jaunes spécifiques, son museau intégrant l'Opel-vizor, bien que cette fois, ce dernier ne soit pas teint en noir, et un volant différent.
D'abord en Allemagne
Tout comme la Citroën a pour tâche principale de charmer les citadins français, l'Opel doit faire de même en Allemagne. C'est d'ailleurs sur ce marché qu'elle fera ses premiers tours de roue. Les Allemands y sont autorisés à la conduire dès l'âge de 15 ans. On ne sait pas encore si la Rocks-e arrivera également en Belgique.
Si les performances sont en effet limitées, le prix le sera probablement tout autant. Opel n'a pas encore annoncé le prix de la Rocks-e, mais l'Ami réclame un ticket d'entrée de 6.000 euros, alors qu'en France, vous pouvez également la louer à partir de 20 euros par mois. Les services de location et d'autopartage représentent une part importante du groupe cible.