Alors que la plupart des marques misent massivement sur les voitures électriques classiques à batterie, Toyota continue de croire en l'hydrogène. Le centre de développement de Zaventem joue un rôle important à cet égard : à partir de janvier 2022, Toyota construira des piles à combustible dans notre pays. Toutes les voitures électriques sont-elles vouées à dépendre d’une batterie ? Tous les fabricants ne partagent pas ce point de vue. Hyundai, Honda, BMW et Toyota, entre autres, voient également un potentiel dans l'hydrogène. Toyota Motor Europe commence à produire des modules de piles à combustible de deuxième génération dans son centre de recherche et de développement de Zaventem. Celles-ci sont utilisées dans la Mirai, la voiture à hydrogène que Toyota produit déjà en petite série. Il s'agit de modules plus compacts et plus légers, avec une densité de puissance supérieure à celle de la première génération.
Pas seulement les voitures
L'engagement de Toyota dans la technologie de l'hydrogène ne s’arrête pas aux applications pour les voitures particulières. Les Japonais veulent également mettre leurs piles à combustible à la disposition de partenaires de différents secteurs. Pensez, par exemple, aux générateurs, aux bus, aux bateaux ou aux camions qui peuvent utiliser l'hydrogène. Pour que les modules conviennent à un large éventail d'applications, les ingénieurs ont accordé une grande attention à la flexibilité. Les modules sont disponibles sous deux formats : en cube ou en rectangle plat.
Démarrage à petite échelle
La ligne d'assemblage test pour les piles à combustible démarrera à Zaventem en janvier 2022. Toyota dit avoir choisi l'Europe parce que c'est dans cette région que la demande croît le plus rapidement. Dans un premier temps, la production sera limitée à six cents unités par an, mais la société promet d'augmenter rapidement les livraisons si nécessaire.