Pensée par Swatch il y a plus de 25 ans et produite par Mercedes, la Smart fut dans un premier temps une micro-citadine à moteur thermique, avant de passer à l’électrique en 2018 en changeant de nom, pour devenir Smart EQ. Après l’acquisition par le groupe Geely de 50 % des parts de la marque, une nouvelle ère débute, toujours électrique bien entendu.
Smart #1
Smart écrit un nouveau chapitre de son histoire avec ce SUV urbain purement électrique baptisé Smart #1 (prononcez ‘hashtag one’). Jamais un modèle ne s’était autant éloigné du concept original. Le dernier venu mesure 4,27m de long (une Peugeot 2008, par exemple, mesure 4,30m) et se voit propulser par un moteur électrique développant 272cv.
Avec cette #1, Smart s’aventure sur un nouveau territoire. Le constructeur explore un univers stylistique basé sur des formes fluides et élégantes subtilement empruntées à Mercedes. Le dessin des feux arrière, par exemple, rappelle aisément ceux de la gamme EQ de Mercedes, en particulier la nouvelle EQA.
De manière générale, le dessin est une fine évolution du concept car présenté durant le Salon de Munich en septembre dernier. Si certains éléments (les plus marquants), comme les portières arrière à ouverture antagoniste, ont disparu, le modèle de série conserve quelques surprises, comme les portières sans encadrement ou les poignées escamotables. Comme toute nouvelle voiture qui se respecte, la Smart #1 mettra également l’accent sur la personnalisation avec, entre autres, un toit flottant dans une teinte contrastante.
La plus rapide des Smart, de loin
La Smart #1 repose sur la plateforme SEA développée par Geely (propriétaire de Volvo et de Lotus), qui servira également de base pour la future Volvo XC20. Elle est motorisée par une unité électrique développant 272 ch et 343 Nm, placée sur l’essieu arrière. Ce sera donc une propulsion. Smart annonce un 100 km/h départ arrêté en 6,7 secondes, mais la vitesse de pointe est limitée à 180 km/h. Le moteur est alimenté par une batterie lithium-ion de 66 kWh dont l’autonomie de 440 km a été homologuée sous le cycle WLTP. Le système de recharge supporte une puissance de 22 kW en courant alternatif et jusque 150 kW en courant continu. Selon Smart, dans le meilleur des cas, la recharge peut s’effectuer en moins de trois heures en 22 kW ou en à peine 30 minutes en 150 kW.
Intérieur épuré
A l’intérieur, la console centrale flottante du concept car a été conservée. Bien entendu, ce ne sont pas les écrans qui manquent. En dotation de série, la #1 offrira un écran tactile de 12,8 pouces placé au sommet de la console et un bloc digital d’instrumentation de 9,2 pouces en face du conducteur. Dès les finitions intermédiaires, ils seront accompagnés d’un affichage tête-haute de 10 pouces.
A l’arrière elle intègre une banquette coulissante sur 13cm. En fonction de sa position, le volume de chargement variera entre 270 et 411 litres. Un compartiment de 15 litres a été prévu sous le capot avant, principalement pour y ranger le câble de recharge.
Si l’on se base sur la fiche technique, la Smart #1 ne semble pas avoir de concurrente directe. Nous pourrons, lorsque la marque aura communiqué les prix de la #1, nous faire une idée plus précise sur les alternatives. Cela devrait se faire après l’été, lorsque la firme entamera la commercialisation.