La Toyota IQ fait son entrée comme étant la plus petite quatre places du monde. Son apparition a provoqué une inévitable comparaison avec la Smart, qui est cependant limitée à deux sièges. Très vite, il apparaît que les quatre places prétendues du QI sont purement une valeur académique. Dans la pratique, il est possible, en cas d'absolue nécessité, d'être quatre à bord, mais celui qui ne veut pas violer les droits de l'homme doit se limiter à deux occupants. Mais dans ce cas, on peut emmener beaucoup de bagages.

Selon la version choisie et l'ajout de la finition "cuir et tissu", l'ambiance de bord varie de rafraîchissante et agréable à très banal en contradiction avec l'image extérieure. D'autant que le IQ est une perle en ville dans sa livrée blanche. La Toyota IQ séduit également par son excellente direction stable et s'avère même apte à la conduite sportive. Le moteur essence 1.0 répond courageusement à sa tâche, mais il est conseillé de ne pas l'emmener trop loin en dehors de la ville, car il s'y retrouve alors en détresse respiratoire. En ce qui concerne la transmission, la variation continue CVT est idéale en ville tandis que la boîte manuelle à cinq rapports s'en sort mieux s'il faut régulièrement sortir des agglomérations.

Ensuite, demeure la question du prix. Le 1.0 Terra coûte 11.690 euros, mais ce modèle de base semble jouer la mesquinerie. Pour un beau 1.0 avec CVT, en finition Sol avec le mélange cuir et tissu que nous recommandons, la facture grimpe à 16.000 euros. Ce n'est pas donné pour une stricte citadine. Nous devons ajouter que la 1.0 avec le CVT, grâce à ses 110 g de CO2/km bénéficie d'une réduction fiscale de 3% de réduction soit 810 euros. Pour la version manuelle, avec ses 99 g, le montant s'élève même à 15% de réduction, soit un maximum de 4350 euros. Nous regrettons également que Toyota n'ait pas le potentiel de personnalisation d'une Fiat 500 ou même d'une Mini, mais bon, il est permis de rêver...