Respectant la tradition, Mercedes prendra ses quartiers au palais 10 du parc des expositions. Il a réservé au public bruxellois une primeur mondiale - même s'il ne s'agit pas d'un modèle de grande production. La version break de la nouvelle Classe C est en effet d'abord dévoilée sous sa version AMG. À l'instar du modèle sedan, c'est un gros groupe propulseur 6,3l V8 de 457pk et 600Nm qui turbine sous le capot, dont l'énergie est diffusée vers le train arrière par une boîte automatique à 7 rapports. Du coup, le sprint 0-100 km/h s'opère en seulement 4,6 secondes. Pas mal pour un break, direz-vous, d'autant plus qu'il n'a rien perdu en fonctionnalité. Le volume du coffre est toujours compris entre 485 et 1500 l !
Mercedes profite de sa présence à Bruxelles pour lancer l'E 300 BLUETEC en Belgique - comme son nom le laisse supposer, c'est la version plus propre de la Classe E. La turbine libère 211 ch et la bagatelle de 540 Nm disponibles en permanence entre 1600 et 2400 tpm. Pour cette version, pas de mesures fiscales particulièrement favorables malheureusement. Mercedes ne se focalise pas uniquement sur le CO2, comme le fait notre gouvernement, mais s'efforce de réduire l'ensemble des rejets de matières nocives. D'où la présence d'un catalyseur Nox et d'un catalyseur SCR spécial. La consommation moyenne de l'E 300 BLUETEC est comprise entre 7,2 et 7,5 l aux 100 km. Notons tout de même une version avantageuse sur le plan des rejets de CO2 : la toute nouvelle Classe C 200 CDI FE (Fuel Economy), qui a bénéficié de plusieurs mesures, selon une recette désormais éprouvée, pour abaisser la consommation de carburant.
Le prototype F 700 de 517 cm de long n'est pas tout neuf - il a fait ses débuts au Salon de l'Auto de Francfort - mais il est bourré d'innovations techniques. La suspension active par exemple, qui analyse constamment l'état du revêtement au moyen de faisceaux laser, n'en est qu'une parmi tant d'autres. Le fer de lance de la limousine est néanmoins le moteur 1.8 essence DIESOTTO, qui utilise les technologies ultrasophistiquées développées pour les propulseurs Diesel. Cela lui procure 238 ch, alors qu'une unité hybride en rajoute 20 de plus. Et cette Mercedes prototype ne rate pas sa cible : même si le F 700 a besoin de 7,5 secondes pour atteindre la barre des 100 km/h, il ne consomme que 5,3 l aux 100 km et ne rejette que 127 g de CO2. Une belle performance.
Pour ceux qui rêvent tout haut, Mercedes les invite au palais 10 pour se pâmer d'envie devant les McLaren SLR et autres Maybach.