Quelques jours à peine après son lancement au Salon de l'Auto de Detroit, BMW ramène en Europe sa nouvelle Série 3 berline - c'est la "BM" la plus vendue. Le modèle actuel - de la sixième génération déjà - annonce une fois de plus une distribution améliorée des masses, le recours à des matériaux high-tech et une palette de moteurs qui confirme la réputation de la marque en la matière. Ajoutez-y d'inévitables gains de quelques centimètres en largeur et en hauteur, afin d'accentuer le confort des occupants. BMW semble pourtant avant tout concentrer ses efforts sur ses trois niveaux de finition, baptisés Modern, Sport et Luxury, qui apportent une personnalité spécifique par des détails intérieurs et extérieurs, comme les baguettes décoratives, pare-chocs, calandre et serrure, afin de s'accorder à la vocation de chaque variante.
La sixième génération Série 3 arrivera chez tous les concessionnaires belges dès le 11 février prochain, en version essence 328i (245 ch) et 335i (306 ch) - pour cette dernière, BMW annonce une consommation de 7,2 l/100 km - ou Diesel 320d (184 ch) et 320d EfficientDynamics (163 ch), avec une consommation de 4,1 l/100 km et seulement 109 g/km de CO2 pour cette dernière. Ce catalogue de moteurs sera une première fois étoffé au printemps, puis encore à l'automne par l'arrivée d'une variante hybride. Et la future M3 ? Elle viendra, mais plus tard.
Dans la Série 5, les versions Diesel ont un peu gagné en sobriété. Le féru de belles mécaniques se pâmera sans doute devant la nouvelle M5, animée par un puissant V8 bi-turbo de 560 ch et 680 Nm appelé à faire oublier les 507 ch du V10 de 5 litres de son prédécesseur. Impressionnantes, ses performances le sont assurément : le 100 km/h est atteint en 4,4 secondes, soit 3 dixième de moins qu'autrefois, le cap des 200 l'est à son tour après 13 secondes, et l'aiguille du tachymètre poursuit sa course folle jusque 305 km/h. Et pour se donner bonne conscience, l'acheteur peut se dire que ce modèle haut de gamme de la Série 5 consomme jusqu'à 30 % de moins que son prédécesseur.
Les i8 et i5 sont en voie de préparation pour une fabrication en série, mais que cela ne vous empêche pas d'admirer les prototypes sur le stand bruxellois de la marque. La i8 reçoit comme chaîne cinématique un moteur turbo trois cylindres de 1.5 litre, qui alimente les roues arrière, tandis que le moteur électrique actionne le train avant. Ensemble, ils développent une puissance nominale de 350 ch et 550 Nm, ce qui se traduit par des sprints véloces de 4,6 secondes et des pointes de 250 km/h. Le mélange de technologies hybrides est censé ramener la consommation à 2,7 l/100 km.
L'i3 deviendra l'an prochain le premier modèle de production portant la sous-marque ‘i' de BMW. La tarification pressentie doit être plus ou moins abordable, la firme munichoise opte néanmoins pour une structure en plastique renforcée à la fibre de carbone et une propulsion électrique avec batteries Lithium-Ion - deux solutions que l'on sait pourtant coûteuses. Comme la chaîne cinématique est glissée sous le plancher, le coffre libère 200 litres pour les bagages. Et grâce à une tare réduite et un moteur électrique développant jusque 170 ch et 250 Nm, la i3 devrait pouvoir rouler de façon semblable à toutes les BMW, à la différence qu'il s'agira d'une traction. La recharge des batteries sur prise électrique ordinaire devrait nécessiter une demi-douzaine d'heures.