L'Europe veut que ses citoyens roulent à l'électricité. Une intention qui, pour l'instant, n'est que tièdement accueillie par les consommateurs. La pilule a encore du mal à passer, que ce soit pour les raisons pratiques que cela implique, le prix ou les deux. Une situation compliquée pour les constructeurs qui proposent déjà des voitures électriques. Mais même si la demande était là, il est loin d'être certain qu'elle puisse être satisfaite à court terme.
Interruption temporaire de la production
L'I-Pace, qui figure au catalogue à partir de 80.800 €, ne manque pas d'arguments. Son comportement routier a été encensé par la critique, elle a été élue voiture de l'année en Europe et a même remporté trois prix lors de l'élection de la voiture de l'année au niveau mondial. Pourtant elle ne se vend pas comme des petits pains. Magna Steyr, responsable de la production du modèle et précédemment en charge d'une bonne partie de son développement, doit en assembler un peu moins de 1.500 unités par mois. Mais cela n'est désormais plus possible.
LG ne peut plus fournir suffisamment de batteries
LG Chem, le géant sud-coréen de la technologie, ne peut plus fournir suffisamment de batteries. Elles sont assemblées dans une toute nouvelle usine en Pologne, mais ils font face à des problèmes qui n'ont pas été spécifiés. C'est pourquoi l'I-Pace ne sortira pas des chaines d'assemblage cette semaine. Jaguar déclare dans un communiqué qu'ils ''font tout ce qui est en leur pouvoir pour minimiser l'impact éventuel sur la clientèle''.
Audi (pour l'e-Tron assemblée à Bruxelles) et Mercedes (pour l'EQC) utilisent également des batteries LG. Là aussi, il y a des rumeurs persistantes quant aux pénuries.