Les marques automobiles ne se contentent plus d'afficher un prix d'achat unique pour une voiture. Ils veulent que le client paie tout le temps. L'inspiration vient du monde des logiciels et des services de streaming, qui sont de plus en plus souvent proposés sous forme d'abonnement. Les constructeurs automobiles facturent l'utilisation d'extras via des versements annuels ou mensuels. Oui, l'utilisation d'extras qui sont déjà physiquement présents dans la voiture aussi. Par exemple, BMW a déjà indiqué qu'il souhaitait que ses clients finissent par payer un abonnement pour utiliser les fonctions avancées d'éclairage et même les sièges chauffants. Audi et Porsche ont également un programme similaire.
Payer pour ce que vous avez déjà
Mercedes compte lancer l'utilisation des fonctions dans une formule d'abonnement sur sa nouvelle berline électrique EQS, dévoilée en avril dernier. Comme d'autres constructeurs automobiles, la marque de Stuttgart les appelle 'extras' ou 'options'. Un terme qui est en fait erroné, car tous les composants nécessaires au fonctionnement sont déjà fournis avec la voiture.
Souscription aux options Mercedes
Les Allemands de Auto Motor und Sport ont noté que les roues arrière directrices de la grande berline seront disponibles sous abonnement sur certains marchés. En Allemagne, par exemple, Mercedes limitera la direction de l'essieu arrière à 4,5 degrés. Pourtant, chaque EQS est équipée de roues arrière directrices permettant une ouverture d'angle allant jusqu'à 10 degrés. La totalité des 10 degrés sera débloquée en Allemagne via une mise à jour over-the-air payante.
La publication a relevé que les clients allemands devront payer 489 euros chaque année s'ils veulent raccourcir encore davantage leur rayon de braquage (conséquence pratique due à un angle d'ouverture plus important des roues arrière). Ils ont également la possibilité de payer 1.169 euros et Mercedes activera alors la fonction pendant trois ans. Et ce n'est pas tout, puisque le constructeur allemand a également lié cette fonction à l'activation du système de caméra à 360°, qui est lui-même une option à 1.130 euros.