Les voitures électriques sont surreprésentées dans les statistiques d'accidents. Proportionnellement, elles sont susceptibles d’être impliquées dans 50 % d’accidents en plus que les voitures à essence ou diesel conventionnelles. C'est la conclusion d'une enquête menée par l'assureur AXA.
De plus en plus de voitures électriques font leur apparition sur nos routes. La quasi-totalité du top 10 des voitures de société est aujourd'hui constituée de VE. Une conséquence directe de la fiscalité. Les particuliers se tournent également vers les véhicules rechargeables, même si leur part reste encore faible. Environ 1 client sur 20 a fait ce choix.
Le point fort de la VE s'avère également être son plus gros problème
Pour mieux faire passer le surcoût de la voiture électrique, de nombreuses marques optent pour des modèles relativement puissants. Cela coûte un peu plus cher et donne également aux responsables du marketing une excuse pour les mettre en concurrence face à des voitures thermiques beaucoup plus chères, sur base de leur temps d'accélération. En termes de performances, l'accélération est le point fort du VE, qui, pour d’autres raisons (comprenez : l’autonomie) n'aime pas rouler vite et encore moins répéter les exercices de sprint trop souvent.
Mais selon AXA, ces accélérations brutales sont précisément le problème. “Les conducteurs sont surpris par l'accélération”, explique l'assureur à la VRT. Il semblerait, de surcroit, que biens des utilisateurs pensent que la capacité de freinage ait été améliorée en conséquence, ce qui n’est pas forcément le cas. On serait même amenés à penser qu'au contraire, un véhicule électrique serait désavantagé à cet égard, à cause de ses pneus à faible résistance au roulement et à son poids élevé.
Certains assureurs proposent des tarifs avantageux pour les véhicules électriques. L’impact qu’auront les conclusions d’AXA sur ces avantageux traitements et difficilement déterminable.