Dévoilée au Salon de l'automobile de Paris, la DS3 cabriolet jouera la fille de l'air dès ce printemps. Comme warm-up nous goûtons à la 1.6l turbo essence de 155ch, qui se trouve au sommet de la gamme. Elle se vend pour un minimum de € 24.255. Ceux qui n'ont pas besoin d'autant de puissance peuvent se satisfaire d'une diesel à partir de € 18.650. Grosso modo on pourrait dire qu'une DS3 ouverte coûte plus au moins € 3.000 de plus que le modèle fermé.

Il ne s'agît pas d'une décapotable pure, vu qu'elle garde ses arceaux de toit mais qu'elle essaie de charmer avec un toit ouvrant en tissu qui s'ouvre dans une première instance des parties A à C en 16 secondes (jusqu'à 120km/h). Après avoir rabattu vitre arrière on libère encore 15cm. Il nous paraît qu'il s'agit là plus d'une « complication technique » que d'un formidable argument de vente. Sans cette technologie le modèle serait moins cher et la visibilité arrière serait plus optimale. La rigidité subirait en tous cas moins de pression. Car même si le hayon reste proche du véhicule lorsqu'il est ouvert et que le coffre propose encore 245l, il faut se satisfaire d'une accessibilité assez rustique. Ajoutons qu'il est force de constater que l'habitacle de la DS3 cabriolet n'est pas la plus hermétique au niveau courant d'air.

Néanmoins cette Française a de quoi séduire notamment grâce à tous les éléments qu'on retrouve sur le modèle « fermé ». Le châssis est bien réglé et le train avant en veut clairement. Avec un sprint de 0 à 100km/h en 7,4 secondes on peut la définir comme une Française fougasse et dans le vent. La position de conduite est tout simplement merveilleuse, l'intérieur est assez encombré mais sans que cela ne soit dérangeant, c'est un plaisir d'avaler les kilomètres avec cette voiture. Voir notre galerie de photos.