Avec la présentation officielle de cette nouvelle Focus RS, l’arbre généalogique RS s’étend sur 48 ans et cinq générations depuis une certaine Escort. Près d’un demi-siècle, durant lequel le modèle performant de la gamme a connu différentes configuration. Elle a commencé en tant que propulsion, pour se transformer en quatre roues motrices, et ensuite n’envoyer la puissance que sur les roues avant, et maintenant… nous sommes de retour aux quatre roues motrices.
Elle n’est pas seule
Ford a longtemps parlé de l’arrivée d’une nouvelle RS. Une auto qui s’était inscrite comme référence dans sa catégorie. Et si nous utilisons ces termes au passé, c’est parce que maintenant, elle n’est plus seule. La Mercedes A 45 AMG est venue prendre sa place. Ou l’Audi RS3 Sportback. Mais au bout de la génération actuelle de Focus, une autre RS pointe le bout de son nez. Ford a quelque chose à prouver…
Comme si c’était hier
La Focus RS de la génération précédente confiait au train avant plus de puissance de ce que la logique voulait. Et pourtant la marque s’est tout de même refusée à y monter une transmission intégrale. Elle aurait été trop lourde et n’aurait pas amélioré la maniabilité. C’est pourquoi ils avaient songé à une suspension avant – appelée RevoKnuckle – révolutionnaire. Ce qui, chez Ford, paraissait suffisant pour passer 305cv sur la route. Et cela fonctionnait. Mais maintenant elle n’est plus d’actualité.
Transmission intégrale
La nouvelle RS propose la transmission sur chacune des quatre roues. Du moins sous certaines conditions. Car les roues arrière – par le biais du Dynamic Torque Vectoring – n’entrent en action que lorsque cela s’avère vraiment nécessaire. Un maximum de 70% du couple sera redirigé vers l’essieu arrière, après quoi il sera, en fonction de l’état de la route, redistribué à l’une des deux roues arrière. Une unité spéciale de transmission arrière (RDU) calcule 100 fois par seconde vers quelle roue le couple sera le mieux converti en grip et en vitesse. Selon Ford, avec cette méthode la Focus devrait être complètement exemptée de sous-virage.
Au revoir le cinq cylindres
Le fabuleux cinq cylindres n’est pas non plus de la partie. Ford n’a pas emmené son brillant et très performant bloc 2.5l au-delà des exigences requises par les normes d’émissions en vigueur. Au lieu de cela, le travail a été confié aux quatre cylindres cubant 2.3 litres de la Mustang. Disons une adaptation de ce moteur, pour être précis. Quoi qu’il en soit, le moteur RS est physiquement très solide, grâce entre autres à des culasses renforcées et un plus gros turbo et intercooler. L’admission et l’échappement ont aussi été profondément modifiés. Et pas uniquement pour gagner de la puissance, mais aussi pour améliorer la bande son.
Et les caractéristiques?
Ford n’est pas très bavard en ce qui concerne les détails de cette nouvelle Focus RS. Mais cela change lorsqu’il s’agit des caractéristiques. 20% plus propre que son prédécesseur et ‘plus de 320cv’. Et tout cela parce que nous sommes dans la période précédant le salon de Genève, sans quoi nous n’aurions su qu’écrire.
A quand la vente ?
Eh bien, ‘dans le courant de l’année’. Ce qui n’arrange donc rien à la confusion. Ce qui n’est pas le cas des couleurs. Vous aurez le choix entre quatre couleurs : Nitrous Blue, Stealth Grey, Absolute Black et Frozen White. Le vert caractéristique de son prédécesseur n’est donc plus dans la liste. Elle ne sera pas non plus disponible dans cette robe ‘Liquid Blue’ avec laquelle elle apparait sur nos photos. Elle est exclusivement réservée à ce prototype.