Ford est arrivé pile à l’heure avec la présentation de sa nouvelle Focus. L’actuelle, troisième, génération du modèle avait été introduite sur le marché en 2011, atteignant désormais la durée idéale d’un produit dans le secteur automobile. Le moment est donc venu pour une nouvelle Focus.

Nouvelles saveurs

Oui, certaines choses ont changé. Pas uniquement parce que la Focus a grandi en longueur et en largeur, mais aussi parce que la gamme a été réexaminée en profondeur. Donc, pas de trois portes, mais bien une cinq portes et un break, et même une petite nouvelle : une version surélevée, la Focus Active. Se basant sur la recette de la Fiesta Active, elle est également pourvue d’une apparence extérieure et d’un habillage intérieur un peu plus viril. Une variante quatre portes sera aussi de la partie, mais limitée à ‘certains marchés’. Et ce serait particulièrement étrange que la Belgique en fasse partie.

Nouvelle plateforme

Ford a conçu une nouvelle plateforme pour la Focus. Avec plus de 5cm d’espace supplémentaire entre les essieux avant et arrière et tout un tas de choses que vous serez content d’avoir. Comme 20% de rigidité torsionnelle en plus par exemple, ou 50% de rigidité en plus pour les points de fixation de la suspension.

Un pas en arrière ?

“une petite nouvelle : une version surélevée, la Focus Active”

Mais toutes les nouveautés ne vous feront pas nécessairement plaisir. Si les motorisations les plus puissantes sont toujours équipées d’une suspension entièrement indépendante (avec un sous-châssis isolé séparément), les entrées de gamme devront par contre se débrouiller avec autre chose bien plus simple. Elles recevront une suspension simple avec des barres de torsion. C’est un pas en arrière, mais puisque Volkswagen l’a fait avec la Golf, il fallait bien s’attendre à ce que d’autres marques suivent l’exemple.

Plus de technologie

Ford tentera de vous faire oublier cela en y injectant une belle dose de technologie. La nouvelle Focus passe au stade deux (sur un total provisoire de cinq) sur l’échelle de la conduite autonome. Cela signifie qu’elle peut adapter sa propre vitesse, qu’elle détecte les lignes et vous aide à ne pas les franchir et qu’elle ajuste, lorsque la circulation est dense, sa vitesse à celle de la voiture qui la précède. Jusque l’arrêt complet si nécessaire.

Plus spacieuse

Ford promet que vous tomberez amoureux de l’extérieur et que l’intérieur sera mieux fini et moins chaotique qu’auparavant. Mais il offrira surtout plus d’espace de vie. Grâce à l’empattement allongé et au plancher plus plat, l’espace aux genoux gagne 50mm par rapport à la précédente Focus. L’espace aux épaules s’est élargi de près de 60mm. Le break, grâce à la suspension simple (qui occupe moins de place), pourra se charger davantage. Le compartiment à bagages a pris 43mm de hauteur en plus. Si vous la remplissez bien jusqu’au dos des sièges avant, vous pourrez y mettre 1.650l.

	Longueur (mm)	Largeur (mm)	Hauteur (mm)	Volume coffre (l)
5p	4378	1825 (hors rétros)	1454	1354
Break	4668	1825 (hors rétros)	1481 (incl rails)	1653

Et sous le capot ?

Des motorisations déjà rodées ! Avec deux architectures essence différentes, Ford propose 5 versions de puissances. Le 1.0 trois cylindres se décline en 85, 100 et 125cv. Un peu plus gros, le 1,5l sera disponible et 150 ou 182cv. Le plus économique des blocs essence ne devrait pas rejeter plus de 107g/CO₂/km dans l’atmosphère.

Bien entendu, le diesel n’a pas (encore) été oublié. Un 1,5l sera disponible en 95 ou 120cv, mais avec un couple identique de 300Nm. Et comme on le sait, ils émettent encore moins de CO₂. A partir de 91g/km. Un deux litres de 150cv et 370Nm est également prévu au catalogue.

Comment ça roule ?

Ne devrions être en mesure de vous le dire cet été, lorsque Auto55.be vous servira le premier essai.