Après 2035, les Bugatti rouleront toujours à l'essence et seront livrées avec une station-service si nécessaire.

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Par: VG 03-06-2024

Bugatti est formel : même après 2035, ses super-sportives ne fonctionneront qu'à l'essence. Et si les clients ne peuvent s’approvisionner nulle part, la marque construira ses propres stations-service pour eux.

En 2021, Rimac, le constructeur croate de voitures de sport électriques de niche, est devenu le patron de Bugatti. Les deux entreprises ont formé une nouvelle joint-venture (45 % VW - 55 % Rimac) et Mate Rimac, le patron et fondateur de la marque éponyme, a été catapulté à la tête de l'entreprise. L'objectif : préparer Bugatti à un avenir électrique. Rimac avait en effet le savoir-faire nécessaire pour cela, et il l’a prouvé avec, entre autres, l’ultra rapide Nevera.

Des Bugatti V16, même après 2035

Un tout nouveau moteur V16 est en cours de finalisation pour la prochaine Bugatti. ‘’Nous allons continuer à utiliser ce moteur au-delà de 2035’’, déclare Mate Rimac à ce sujet. Car Bugatti continuera à construire des moteurs thermiques, même après 2035. D'après le média britannique AutoExpress, l'homme a déclaré que ‘’les grands médias aiment titrer que les voitures à moteur thermique seront interdites à partir de 2035, mais si vous lisez attentivement le texte, cela n'est écrit nulle part’’. Comme Auto55.be l'a souligné à plusieurs reprises, seule la neutralité en matière de CO2 est primordiale. Chez Bugatti, il semble que ‘’nous pourrons les construire même après 2035, mais il pourrait y avoir des sanctions’’.

Des e-carburants comme essence

Plus précisément, cela signifie que les Bugatti pourraient être amenées à fonctionner avec ce que l'on appelle les ‘e-carburants’. Il s'agit de combustibles synthétiques qui, lorsqu'ils sont brûlés, ne génèrent que le CO2 qu'ils contenaient lors de leur production. Donc neutres en CO. Ces carburants sont toujours controversés. Les opposants affirment qu'ils ne pourront jamais être produits en volumes suffisamment importants pour jouer un rôle majeur. Ou qu'ils seront trop chers. Mais ceux qui peuvent s'offrir une Bugatti et dépenser plus de 10.000 euros pour un train de pneus, par exemple, ne s'alarmeront peut-être pas d'un prix du litre élevé. ‘’Et s’ils n’en trouvent nulle part, alors nous construirons tout simplement des stations-service pour les clients’’.

Avec cette annonce, Bugatti rejoint une série de marques automobiles qui nuancent leurs ambitions électriques de ces dernières années, car il s'avère que les consommateurs ne sont pas très enthousiastes à l'égard de l'électrification obligatoire.

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